Un feu devant la roulotte

Citation :

Mon amour ?

Véra sortit souriante de la roulotte, les cheveux défaits. Elle venait de se tremper dans la rivière non loin et les avait tressés grossièrement pour qu'ils sèchent plus rapidement. Elle n'avait aussi eu que le temps de se revêtir qu'une chemise légère.

Je suis là mon amour. Je suis un peu désolée, je voulais me faire jolie pour cette première soirée passée ensemble. Mais vous êtes arrivé trop tôt. Voulez vous me laisser un peu de temps afin de me rendre présentable ou me supporterez vous ainsi négligée ?

Lui souriant et attendant sa réponse, elle retouna la pièce de boeuf sur les braises er remua lles lègumes qui commençaient à griller savoureusement.

Véra a écrit:

Mais vous êtes arrivé trop tôt. Voulez vous me laisser un peu de temps afin de me rendre présentable ou me supporterez vous ainsi négligée ? [/b]

Rod sourit.

Je vous trouve très très bien ainsi.

La regarde et approuve de la tête. Il aime la voir ainsi, les cheveux rapidement coiffés, une simple chemise sur le dos, qui laisse entrevoir ses formes.
Alors qu'elle est se trouve debout devant le feu, il se place derrière elle, l'enlace de ses bras, pose ses mains croisées sur son ventre et lui murmure :

Mon coeur, comme j'aime ses premiers moments ensemble... respire sa chevelure.

J'ai coupé du bois toute la journée... Je vais en garder un peu, et essayer, je dis bien essayer de nous faire un bac pour nous baigner. Cela va être fastidieux, car je ne suis point menuisier, mais je vais essayer de m'atteler à ce chantier.... Savoir que vous vous baignez dans l'eau froide, ne me plaît guère... De plus si des yeux curieux...

Il regarde la viande sur le feu, la faim travaille son estomac....

Il se place derrière elle, l'enlace. Elle se laisse aller reposant son dos contre son torse. Elle tourne la tête légèrement, juste assez pour que ses yeux le devinnent.

Citation :

...Savoir que vous vous baignez dans l'eau froide, ne me plaît guère... De plus si des yeux curieux...

Elle sourit de toutes ses attentions qu'il a pour elle. Comme il a raison. L'eau froide de la rivière n'est pas agréable, c'est un fait, mais elle est vivifiante. Mais ce qu'elle craint le plus ce sont en effet les regards indiscrets, les "chasseurs" de toute sorte qui pourraient être attirés par les clapotis de l'eau.

Prenez votre temps mon coeur, mais vous avez raison, ce n'est pas bien prudent de me rendre seule à la rivière pour mes ablutions. Je vous promets de ne plus y aller que sous votre bonne garde. Vous voila rassuré ?

Elle le voit languir sur le repas. Elle se degage à regret de ses bras, va chercher deux écuelles laissées dans la roulotte et sert le repas. Elle vient s'asseoir près de lui et lui tend sa part.



Mangez mon Amour, j'espère que cela vous conviendra.

-huummm . Il se repaît de cette odeur de viande grillée.

Il Regarde alentour, la verdure, les quelques arbres près de la roulotte.

Charmant endroit ! nous avons bien choisi où nous garer.


Le chemin un peu plus loin est peu fréquenté et la végétation les protège assez des regards indiscrets. Ses couleurs de fin d'hiver, ses petits reliefs...
Sa contemplation terminée, il se met lentement à manger...

Délicieux, mon amour.

Il se penche vers elle et lui vole un baiser, sourit satisfait...

Citation :

Délicieux, mon amour.

Elle appréciait le voir se régaler. C'était en fait la première fois qu'elle cuisinait pour un homme qu'elle aimait. Et ce baiser volé la faisait décoller de la terre. Comme elle était bien dans ses bras, avec lui. Ils se comprenaient, avaient les même envies. Le repas terminé, elle vint se caler entre ses bras et admira avec lui le magnifique paysage. Que vouloir de plus ? Ils s'aimaient, ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils avaient un toit, ils mangeaient à leur faim.
Demain elle cuisinerait encore ... et cette pensée la fit se souvenir

Mon coeur, je ne vous ai pas dit. J'ai trouvé aujourdh'ui dans un coin de grange des ustensiles. Fermez les yeux que j'aille les chercher. Ne trichez pas hein !

Elle alla chercher ses trouvailles et les installa.

Tadammmm ! vous pouvez regarder



Elle souriait, attendait sa réaction.

Je vais pouvoir vous préparer multitudes de repas. *puis allant le rejoindre* Vous allez voir comme nous allons être heureux. Je vous le promets.

Il ouvre les yeux, sans avoir tricher...

Hoooo.... regarde les pots, gamelles déposés par son amour près du feu

Fantastique ! Vous n'avez point perdu votre journée...
Ces marmites seront parfaites pour les ragoûts... sourit en se tapant sur le ventre.

Véra est vraiment celle qui manquait à ma vie, pensa-t-il en lui prenant la main.
Chaque jour ils avançaient de concert, cette idée l'emplissait de bonheur.

L'aube, prêt pour aller de nouveau à la cueillette au verger.
Il prend quelques fruits et légumes cueillies la veille, choisi les plus beaux, et commence à les épluchés et les coupés.

- quand véra se réveillera, je serai déjà parti, cette petite salade de fruits et légumes devrait lui faire plaisir pour son petit déjeuner.... pense-t-il.

Il prit une des poteries qu'avait trouvé Véra et y plaça le fruit de son travail.
Il agrémenta de quelques herbes douces et aromatiques et du jus des fuits les plus sucrés.
Heureux de faire la surprise à son amour, il le pose bien en évidence près du feu.

Il prend son sac et part vers le verger, le soleil pointe timidement....

Véra s'est absentée, surement au marché, à chercher, chiner, et revenir avec une nouvelle trouvaille.
Beaucoup de discussions, parfois mouvementées, ces derniers jours.... Il le déplore mais cela est nécessaire, parfois.

Il se frotte les mains....

Bon la menuiseries... pas aujourd'hui...

Il regarde les pots trouvés par Véra, il prend le plus gros et s'attelle à préparer leur repas de ce soir.

Il prend une belle pièce de boeuf, qu'il avait conservé, quelques légumes ramenés de Tulle, prépare tout cela, y ajoute quelques épices de Véra.
Il pend le pot au dessus du feu,

Cela sera prêt pour ce soir. Il sourit en pensant à la surprise de son aimée.

Ils étaient rentrés hier soir pour le diner, mais, l'amour étant plus fort que tout, ils l'avait négligé préférant d'autres mets tout aussi tentants et délicieux.
Mais, Véra ayant terminé de préparer le petit déjeuner dehors, aperçut le chaudron pendu à la crémaillière. Intriguée, elle s'en approcha et souleva le couvercle. Elle ferma les yeux en respirant le fumet qui s'en dégageait. Puis elle se mit à parler seule :

Hummmmm mon amour ! Je ne te savais pas si fin cuisinier.

Puis elle referma le couvercle pressée d'être au midi afin de le déguster avec lui.

Rod a faim... Inutile de préciser que cet état de fait le met dans un cirque de recherche....

J'ai faim ! grogne-t-il

Il soulève les couvercles, regarde les fonds de marmite....

Rien....

Tel un loup affamé, il repart vers la taverne prêt à manger tout ce qui s'y trouve de comestible...

En arrivant près de la roulotte, il entend le chant de Véra. Sans faire de bruit il s'assoit à même le sol à l'abri de son regard et écoute....

Il ferme les yeux, dodeline de la tête, suit l'émotions de la voix de sa tendre et douce.
Cela pourrait durer une éternité qu'il ne bougerait d'ici pour rien au monde...

Une fois qu'elle a finit, qu'il l'entend recommencer à s'affairer, il se lève apparaît près d'elle et applaudit vivement.

Oh mon amour, bravo! Les yeux brillants d'admiration.

C'était fantastique! Il s'approche d'elle pour la serrer dans ces bras...

Elle avait pris un emploi à la mine ce matin. 6 heures, en attendant de trouver mieux. Mais le travail y était pénible, et réveillait un peu la douleur de son dos qu'elle avait un peu oubliée.
Il faisait beau, une envie de bain pour se débarrasser de sa douleur, de sa transpiration et de sa fatigue.
Elle arriva près de leur roulotte et reconnut la silhouette de son amour. Oublié la douleur, oublié la fatigue. Véra souriait autant qu'elle l'aimait.
Quand elle fut proche de lui elle lui lança

Bonjour mon Amour !

Puis ses yeux s'écarquillèrent de voir toutes ces victuailles. Faim, elle n'avait pas réalisé à quel point elle avait faim.

Chériii ! tu as acheté tout ça ? mais tu es fou, ça a du te coûter une fortune ! mais que ça me fait plaisir. Je t'aime infiniment tu sais ! Humm je pourrai manger un bœuf complet.

Elle se blottit dans ses bras et l'embrassa longuement.

Elle s'assoit, émerveillée, touchée par tant d'attention. Elle le laisse la bichonner et vrai qu'elle aime ça.

Citation :

Mon cœur, veux-tu quelques œufs frits pour accompagner ton jambon?

Ah oui, c'est une merveilleuse idée.

Elle voudrait l'aider mais elle sait qu'il refusera. Alors elle ne bouge pas, le regarde un sourire constant sur les lèvres. Une chopine tendue elle la saisit et la hume.

Citation :

Le marchand m'a dit qu'il venait de Cahors, il m'a certifié qu'il est excellent !

Elle sourit et en prend une gorgée.

Humm il est excellent en effet.
Tu sais mon amour si un jour tu veux qu'on y aille pour encore chercher Lota, je serai d'accord. Tu n'as plus de nouvelle de toutes ses personnes que tu avais rencontrées pendant ce voyage ?

Une autre gorgée dont elle se délecte.

Et ensuite il y a quoi ? du fromage, de la terrine ... hummmm
Tu sais que je t'aime toi ?

Rod s'affaire à la cuisson des oeufs pour son amour.

Citation :

Tu sais mon amour si un jour tu veux qu'on y aille pour encore chercher Lota, je serai d'accord. Tu n'as plus de nouvelle de toutes ses personnes que tu avais rencontrées pendant ce voyage ?

Oui, nous aurons l'occasion d'y aller, si Lotta est encore de ce monde, et je le crois, nous mettrons bien la main dessus.

Rod est songeur à la pensée de sa jeune cousine, sa "jeune soeur".... Il aimerait tant la savoir en bonne santé et pleine de vie....

Quand aux autres personnes croisées durant mon voyage.... hormis Tani, de temps en temps, non je n'ai point de nouvelles... Mais nous en recroiserons surement certains....

Pendant la cuisson des oeufs, il coupe quelques tranches de terrine et de saucisson....

Elle le regarde, amoureuse. Elle tend la main et prend l'assiette offerte.

Merci mon amour.

Citation :

J'espère que tout va se passer au mieux...

Elle lui sourit. Elle a peur, pour elle bien sûr mais encore plus pour lui. Sa stature est insignifiante, peu la verront. Mais Rod est un homme avec une belle carrure d'homme. C'est sur lui que les ennemis se jetteront. Mais elle ne montrera rien de son inquiétude. Elle lui sourit et se veut rassurante.
Elle trinque avec lui et tapote sur le rondin sur lequel elle est assise

Viens près de moi mon amour, ma peau a besoin de sentir la tienne.
A nous, à notre avenir.