Les lettres de Véra

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 06/03/1461 - 10:59:54
Titre : trempée !!
Mon très cher A.

Voila que j'ai fait la moitié du dernier parcours qui m'emmene vers Tulle. 
Tulle ! la ville de notre rencontre, la ville de notre avenir. Je dis rencontre et non retrouvailles. Car, au Mans, j'ai quitté un jeune homme charmant, plaisant à regarder, attirant un peu, mais, pas même un ami, et je vais retrouver vendredi l'homme, celui pour qui mon coeur s'est mis à battre plus fort, celui pour qui ma pensée n'est plus qu'obsession, celui pour qui ma plume s'est libérée, celui pour qui mon corps tréssaille. 

Je suis acutellement à l'abri dans une taverne, assez bien tenue mais vide de toute âme, ce qui, finalement, ne me déplaît pas. J'ai pu allumer un feu et sécher mes vêtements. Il pleut et je suis arrivée trempée et grelottante. Heureusement que ce n'est pas ici que vous allez me revoir. Je ressemble à un chat écorché qui sortirait d'un abreuvoir dans lequel il serait tombé accidentellement. J'ai dénoué mes cheveux et, adossé à l'âtre, ils sécheront rapidement. Voila, pour mon présent. 

J'essaye de m'imaginer ce que vous avez pu ressentir en constatant que votre cousine était bien à Cahors. Rod, si vous le voulez, nous la chercherons ensemble. Rien ne me fera reculer tant que vous me tiendrez la main. Nous déciderons de tout cela ensemble ..... ensemble ! comme ce mot me flatte l'oreille et le coeur quand ma bouche le prononce. 

Ainsi vous connaissez déjà vos premiers mots ! Je souris, rassurée. Vous saurez faire, vous saurez rire de la Véra que je risque de vous montrer, vous saurez faire fondre la carapace dont je suis capable de me protéger. Mais me protéger de quoi ? Je sais que la seule chose que je risque, c'est connaître le bonheur d'aimer et d'être aimée. Je le sais oui, là, devant mon parchemin, ma raison coulant au bout de cette plume en même temps que l'encre. Mais qu'en sera-t-il de ma logique quand je serai face à vous.

Vos mots sur notre avenir commun me bercent, me rassurent, me transportent. Je crois que c'est exactement que je désire. Mais j'ai tellement peur de vous décevoir, de ne pas être celle dont vous rêvez, de ne pas être à la hauteur de la femme que vous imaginez pouvoir être celle de votre vie.
Vos mots sont forts effectivement, mais j'ai besoin de cette force pour m'appuyer sur elle. Je suis libérée de toute contrainte. Je suis ... à vous. Je n'ai nullement envie de reculer, ce bourgeon est devenu le chêne qu'on ne peut plus déraciner. Il m'a envahi le coeur, la tête, le corps. Je l'ai laissé me posséder avec bonheur, il est devenu ma sève, ma raison de vivre.

Quant à vous, réfléchissez bien avant d'entrer dans la taverne où je serai, plus aucun repli ne vous sera possible quand votre regard aura croisé le mien, quand votre main aura touché la mienne, quand vos lèvres se seront posées sur les miennes.
Je suis ... femme fatale **rit à son tour** J'ai encore du chemin à faire.
Rien ne pourra entâcher ce moment qui se gravera en nous pour le restant de notre vie. 

Prenez soin de vous A.
Une petite blondinette vous attend pour un grand départ.
Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 06/03/1461 - 14:54:31
Titre : de la même plume
Mon ange, 

Réconfortée par la chaleur du feu, j'avais fini par m'endormir sur ce banc, la tête appuyée sur mon sac de voyage. C'est dans cette léthargie bien réconfortante que votre pigeon m'a trouvée. 
En toute priorité, je vous ai lu sans prendre le temps de me revêtir, ni de me recoiffer. Quel plaisir une fois de plus !

Je souris en vous lisant ! je sens sur moi chacun des gestes que vous supposez. Ainsi donc vous aimeriez me coiffer ? Savez vous tresser les cheveux mon ange ? Vous aurez là aussi sans doute la surprise d'en découvrir leur longueur quand un jour vous me verrez décoiffée. Je n'ai pas le souvenir de les avoir coupé un jour malgré l'insistance des nonnes pour que je les porte courts. C'était, je crois, ma première résistance, une de celles qui a forgé mon caractère. Mais j'ai pris l'habitude de les serrer afin de ne pas attirer sur eux l'attention de mes bourreaux. Pardon, cette narration n'a aucun intérêt.

Je nous sens tellement en osmose, que j'en tremble de peur. Celle qu'un petit grain de sable vienne stopper cette merveilleuse machine que nous avons assemblée depuis des semaines et que nous nous plaisons à imaginer ourdir une trame parfaite, celle notre vie de couple. 

Vous avez bien fait de laisser des traces de votre passage. Je vais prier pour qu'elle les voit et pour qu'elle vous contacte. Vous en seriez si heureux.

Vous voila bâtisseur ? Ô que oui j'aimerais faire vivre cet écrin qui protégerait notre amour, le remplir de rires, de chants, de mots doux, de moments intimes et intenses (pardon si j'ose vous dire ce que j'imagine), de nos discussions sérieuses, drôles, personnelles, et plus tard, de bien d'autres choses encore. Si vous construisez, je vous aiderai à poser chaque pierre. Je nous imagine sur les marchés à choisir ensemble les tissus aux couleurs chatoyantes qui feront de cet endroit notre "chez nous". 

Hummm ! comment faire maintenant pour revenir à l'instant présent sans être frusté ? 

C'est cependant ce que je vais faire, en recoiffant ses mêches blondes, en me plongeant dans un baquet d'eau tiède et en remettant mes vêtements secs. 
Demain, je pourrai enfin prendre soin de moi afin que vous ne soyez pas déçu par la Véra qui se présentera à vous.

Vendredi mon coeur, coucou coucou coucou !
Je vous embrasse très tendrement.
Votre Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 06/03/1461 - 23:20:22
Titre : Re: Le coucou ne chantera plus qu'une fois


Je vous lis à la lueur de la lune. C'est difficile, mes yeux fatiguent. 

Je vous répondrai mieux demain, mais je voulais vous embrasser, que vous me sentiez près de vous cette nuit, que vous sentiez ma main dans la votre. 

Votre prose sur le dernier pas est des plus délicieuses.

Oh Rod, Dieu sait à quel point de vous chéris, à quel point ma peau vous désire.

Je continue ma route
Bonne nuit à vous lumière de mon avenir.

Votre Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 07/03/1461 - 22:49:57
Titre : mon dernier pigeon

Mon cher cher cher Rod

Nous venons d'écrire le dernier de tout. Notre dernier jour solitaire, nos derniers pas, nos derniers courriers. Cette lettre sera sans doute la dernière que je vous envoie. 
Coucou ! 
Pauvre oiseau qui lui aussi vit ses derniers instants. 

Il est probable que je vous entende arriver cette nuit, mais promis, je ne sortirai pas de ma chambre. Je saurai encore patienter quelques heures. 
D'abord parce que je ne serai pas présentable et surtout, parce que vous aurez besoin de vous reposer, de vous détendre. 

Donc demain, à 10 h, je vais essayer d'être en bas dans la salle de la taverne. Si j'étais retenue, je reviendrai plus tard dans la journée à l'heure qu'il vous conviendra.

Le feu dans votre chambre, celle au fond du couloir, est allumé. J'ai pendu à la crémaillère un chaudron d'eau, elle sera chaude à votre arrivée. La mienne se trouve sur la droite de la votre. Je vous donne cette précision, on ne sait jamais, si vous aviez besoin de quelque chose.

Je vais souffler sur ma chandelle, demain sera une journée exceptionnelle. Je veux être au mieux de mon être pour vous accueillir. Je suis étrangement paisible ce soir. 

Dormez bien mon ange. 
Je vous embrasse.
Votre Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 08/03/1461 - 12:14:58
Titre : vous êtes merveilleux
Mon ange, 

Quel soulagement de recevoir de vos nouvelles. 

Ne vous voyant pas dans la salle ce matin, j'ai hésité longtemps, puis je suis monté dans votre chambre. Après avoir toqué longuement, vous avoir appelé doucement, j'ai fini par ouvrir la porte lentement craignant d'être indiscrète. Quand j'ai constaté que le lit n'avait pas été défait et que vous n'étiez pas là, j'ai du me retenir pour ne pas hurler.

J'ai couru dans ma chambre, posé ma capeline sur mes épaules, bien décidée à faire le chemin que vous auriez du faire et venir à votre rencontre. Je m'étais mise en tête que vous aviez été attaqué et que peut être vous gisiez blessé sur le chemin. 

C'est dans cet état d'affolement que votre pigeon m'a trouvée.

Alors bien évidemment, la déception de ne pas vous voir ce matin est énorme, mais bien moins accablante que l'idée que je m'étais faite de votre corps gisant.

L'histoire que vous me narrez est d'une grande tristesse. Je plains de tout mon coeur cette pauvre veuve. Je la plains de tout mon corps et cependant je l'envie. Oui, je l'envie d'avoir vécu un amour aussi absolu, aussi fort, aussi merveilleux, au point de ne pas pouvoir y survivre. Je crois que si la fin est abominable l'histoire devait être merveilleuse. 
Je donnerais une partie de ma vie pour connaître un tel amour.

Si vous n'étiez pas intervenu, je serai dans vos bras, oui, certainement, mais quel genre d'homme seriez vous ? Cela voudrait dire que je me suis trompée, que vous m'avez trompée. Le Rod que je connais, ne pouvait agir autrement. 

Nos anges ne nous ont pas abandonnés, ils ont mis sur notre route encore un peu d'impatience, encore un peu d'épreuve, mais surtout, une autre façon de me prouver qui vous êtes, une autre façon de renforcer notre ... amour.
J'ose pour la première fois écrire ce mot. 

Vous n'avez rien râté du tout. Je suis là, je vous attends avec la même ferveur qu'hier, avec la même impatience, avec la même envie. Notre rendez vous est juste reporté. Il n'en sera que plus merveilleux encore. 
Otez ce bout de désespoir sur votre âme si pure. Demain nous rirons de ce contre temps.

J'ai raisonné mes bras, mon coeur, mon corps et mes lèvres. Ils vous attendent. 
Qui serai-je, que serait ce que ce sentiment qui s'envolerait pour 24 heures de plus à patienter ? 

Je suis là Rod, je vous attends, je vous espère, je vous a....

Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 08/03/1461 - 20:22:03
Titre : juste ... sage
Bonsoir mon Rod, 

Peur de me perdre ? pour 24 h d'un retard justifié par une si belle cause ? 
Quelle femme sans cervelle je serais si je réagissais ainsi. Quel serait la force de ce sentiment qui m'iradie s'il s'éffrondait aussi facilement ? 
Je ne suis pas miraculeuse Rod, j'essaye juste de regarder plus loin que ce qui est visible. J'essaye de garder cet équilibre qui ne me rend pas insupportable ou capricieuse. J'essaye de réfléchir sagement. Mais rassurez vous j'ai quand même en moi ce grain de folie qui vous étonnera sûrement.

Ni le Très haut, ni nos anges sauront nous protéger de tout. La vie nous enverra son lot de désagréments, de contrariétés, de malheurs. Il nous appartiendra de nous serrer nos mains plus fort, de nous épauler plus solidement, de nous soutenir plus vigoureusement.

Et si je dois prier, ce sera dans ce sens. Que notre .... sentiment se renforce chaque jour. 

J'ai pris les mêmes soins qu'hier soir pour votre arrivée. La marmite d'eau froide est pendue à la crémaillière, elle sera chaude pour votre bain. 

Je vous attends mon Rod.
Prenez soin de vous.
Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 11/03/1461 - 12:07:05
Titre : honteuse !

Mon ange parfait,

Je dépose ce petit mot sur la table d'écriture. 

Qu'allez vous penser de votre blonde qui ne s'éveille que lorsque le soleil est presque à son zénith. Je suis honteuse d'avoir tant dormi. 
Je n'ai aucune excuse si ce n'est le bien être de dormir dans vos bras. Sans doute que mon corps ne voulait pas revenir à la réalité, celle de ne plus y être.

Je me suis préparée, et suis sortie pour vite rejoindre votre groupe. Mais, stupeur, je ne l'ai pas trouvé. Vous me direz ce soir ce qu'il en est. 

J'ai préparé nos bagages. Je suis prête. 
Je vais essayer de retrouver Auberée, je n'aimerais pas partir sans lui dire au revoir. Nous aurions pu, je crois, devenir amies. 

Quelles sont douces ces nuits. Je me sens enveloppée par vos bras, par votre corps tout entier, mon dos contre votre torse. Votre souffle régulier et chaud dans mon cou, votre main posée sur mon ventre quand elle ne s'égare pas un peu, involontairement, mon visage sur votre épaule, tout est si troublant de délice.

Je prie pour que tout ça ne s'arrête jamais.

Si je ne suis pas là quand vous rentrerez, vous trouverez ce petit mot.

A ce soir mon amour.
Merci pour tous ces baisers que vous posez sur ma peau.

Je vous aime

Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 12/03/1461 - 11:19:26
Titre : Re: Ventadour

Mon doux amour,

J'ai reçu effectivement le même courrier que vous. J'ai répondu ceci :


**ayant franchi le Pont levis et après avoir écouté la douanière, Véra lui tendit son LP**

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Expéditeur : Kiboki
Date d'envoi : 01/03/1461 - 12:11:18
Titre : Re: Re: Re: LP
Bonjour, 
Vous pouvez passer, je vous envoie un LP de 10 jours ce qui devrait suffire pour traverser et rester dans une des villes. Merci d'éviter Limoges pour votre halte dans une ville. 
Cordialement, 
Kiboki
Prévôt du LM

Moi, Kiboki, Prévôt du LM, accorde un LP de 10 jours à Dame Veralucie afin qu'elle puisse traverser notre Comté. 
Ce LP est valable à partir du 2 mars jusqu'au 12 mars 1461 inclus.
Une prolongation est envisageable sur demande en cas de brigandage uniquement.

Fait à Guéret par Kiboki, le 1er mars 1461
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Puis elle s'adressa à elle

Bonjour, 
Merci pour votre accueil. 

Je voyage avec Messire Rodisland. 
Nous avons pris un peu de retard dans notre visite du Limousin, yant été très bien accueilli nous sommes restés quelques jous à Tulle.

Nous aimerions resté aujourd'hui et .... demain si vous nous en donnez l'autorisation.
Je vais parallelement demander une petite prolongation à votre prévôt. 

Nous sommes juste une couple d'amoureux qui se promène, nous ne vendons rien, nous n'achetons que pour notre consommation. 

Cordialement
Veralucie
___________________________________________________________________________


Je vais demander une prolongation de mon LP. Si je l'obtiens nous pouvons rester ici 1 jour ou deux. Je vous tiens au courant mon ange. 

J'aimerai rester un peu, si ça vous convient. Peu importe tant que je suis dans vos bras.
Ma vie a changé depuis vous. 

Je vous aime mon ange
Véra

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 13/03/1461 - 12:27:57
Titre : Re: Je suis malade.....


Oh mon coeur !

Je suis absolument désolée pour vous. 
Mais ne vous en faîtes pas, le mal ne va pas durer. Environ 3 ou 4 jours. 
Ne mangez que du maïs et prenez le en taverne, vous ne le rendrez pas. 
Quand à moi, je suis solide comme un roc. Ne vous en faites pas. Bien sûr que je serai dans la taverne réservée aux malades. La maladie ne me fait pas peur, rien ne m'éloignera de vos bras. 
Nous passons la nuit ensemble, je ne vois pas comment vous pourriez me contaminer plus.

Je vous aime infiniment mon coeur. Je vais préparer de la tisane, j'ai gardé quelques simples séchées pour ça.

Les potions en vente sur le marché sont inefficaces, qui plus est il n'y en a pas sur celui-ci. Enfin, elles l'étaient quand je suis tombée malade. 

Voila mon amour. 

J'ai hâte de vous voir et prendre soin de vous.
Mon prince malade, ça me chagrine.

A tout à l'heure mon amour.

Votre infirmière de coeur.
Véré

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 16/03/1461 - 18:52:05
Titre : Re: Sute à ma lettre à Marylyne


Mon amour,

Vous avez vraiment fort bien fait. Que voila une lettre et une intention charmantes.
Vous êtes vraiement quelqu'un d'exceptionnel. Comme je suis fière d'être celle que votre coeur a choisi.

J'ai beaucoup travaillé, vous serez content.
J'ai un peu chiné et j'ai trouvé deux coffres à lettres. Un pour vous et un pour moi.
J'ai déjà glissé dans le mien tous les courriers que je garde précieusement.
Ces coffres sont fermés à clé, personne ne pourra prendre connaissance de leur contenu.

Je vous aime Rod, et j'ai hâte de vous retrouver.

A ce soir mon ange d'amour.

Vér

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 19/03/1461 - 11:05:09
Titre : Re: Nous sommes bien arrivés

Bonjour mon amour

Je me réveille et vous êtes déjà parti, sans doute à la recherche d'un travail. J'en ai trouvé un à 17 écus. C'est un bon salaire je trouve.

J'ai rencontre Tani ce matin. Toujours en effervescence.
Un jeune homme, Yogin je crois, lui avait déclaré sa flamme, mais ce sentiment n'était pas partagé et Tani le lui a dit. Il semblait très malheureux.

Ce que j'observe me laisse un peu perplexe. Je vous en parlerai quand mon impression sera plus élaborée. Pour le moment c'est un flou.

Elle m'a dit que vous aviez passé une soirée un peu folle hier soir. Vous me raconterez ?
J'étais vraiment contrariée de ne pas pouvoir rester avec vous.

Vous me manquez mon amour.

Je t'aime.
Véra

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 28/03/1461 - 19:23:24
Titre : j'aime pas


Mon amour.

J'aime pas passer une journée sans toi
J'aime pas ne pas te voir
J'aime pas ne pas être dans tes bras
J'aime pas ne pas pouvoir t'embrasser

Mais que je vais aimer quand on sera à nouveau dans la chaleur de l'autre.

Je t'aime

Véra

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 29/03/1461 - 00:21:16
Titre : Re: les journées

Mon cher amour,

Je crois que jamais je ne me lasserai de tes poèmes, de tes courriers. Tout est si merveilleux.

Pour Merwaene. Je ne suis nullement surprise de ce que tu me dis. Je passe souvent devant les tavernes à ta recherche. Pas pour te surveiller juste pour passer du temps avec toi. Et j'avais remarqué qu'ils avaient passé beaucoup de temps ensemble. Sans en tirer des conclusions hâtives, ce que tu me dis ne m'étonne pas.
Tant mieux si elle peut être heureuse.
Pour les chuchotis, je suis contente que tu m'en ais parlé. Encore une fois pas parce que je purrais être jalouse, mais pour que je puisse répondre, si on venait à m'en parler : "oui je suis au courant, Rod me l'a dit" et mettre fin à toute médisance.

Je ne suis pas d'une nature maladivement jalouse. Si je l'ai été de Tani c'était du à son comportement. Je l'ai vue agir en taverne, à s'asseoir sur les genoux d'hommes qu'elle disait être amis. Un homme est un homme et s'enflamme aussi rapidement qu'il interprète ces gestes d'amoureux. Après il ne faut pas s'étonner de devoir les éconduire.
Donc voila pourquoi j'ai piqué cette crise de jalousie. Je me demandais si Tani sirène ne t'avait pas enchanté toi aussi. Puis cet autre "incident" ici. J'étais encore trop fraîchement destabilisée.

Mais tout ça est bien passé. Je te l'assure. J'ai eu trop peur de te perdre. Je te fais entièrement confiance mon amour.

La comtesse.
J'ai lu quelques écrits d'elle. Elle est tout à fait attachante, mais effectivement, j'ai tout de suite eu l'impression qu'elle passait facilement et rapidement de bras à d'autres.
Qu'elle se servait du fruit et le jetait une fois le jus tiré.

Merci de me faire partager tout ça.

Je t'aime mon amour.
Tu me manques aussi, terriblement.
Il me tarde de me blottir dans tes bras, de respirer ton odeur, de goûter ta peau salée, de sentir ta moiteur quand nos corps exaltent, de voir ton regard changer quand tu t'envoles dans un cri, de sentir le poids de ton corps sur le mien quand ils s'apaisent.

Ces jours d'éloignement sont dasagréables, mais, ils sont inévitables et ont pour finalité des moments merveilleux, nos retrouvailles.

Je t'aime Rod mon amour.
Garde toujours ma main bien serrée dans la tienne.
Ne la lache pas, jamais.

A demain,
Je t'aime
Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 12/04/1461 - 16:13:40
Titre : Re: Montpelliers

Mon amour

Je travaille à la mine tout comme toi.

J'ai acheté du poisson à 16.9, je ne l'ai jamais vu si peu cher.
Je pense que je pourrai le revendre avec une petite marge d'1 écu. J'ai pris les 4 qui étaient à ce prix.

Les images d'hier soir, ainsi que tout le bien être que j'en ai ressenti, ne me quittent pas.
Nous sommes en effet dans une communion parfaite, de nos corps, de nos envies, de nos essences.

Je t'aime tellement que tout le reste me paraît dérisoire. Avec ta main dans la mienne, rien ne me semble insurmontable.

Je t'aime d'un amour absolu.
Véra

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 19/04/1461 - 12:24:31
Titre : Toulouse !

Mon Bel Ange,

Je n'ai pas non plus aimé la journée d'hier. Sans toi tout me paraît vide et inutile.
Ce que tu m'en as dit m'émeut, vraiment. Comme je t'aime.

Mais nous sommes aujourd'hui arrivé à Toulouse, nous avons atteint notre but, nos anges ne nous ont pas lâché la main tout comme tu n'as pas lâché la mienne.

Si la ville nous plaît, c'est ici que nous allons vivre, c'est ici où nous allons bâtir notre maison. Dès que possible, nous déménagerons afin d'éviter de payer l'écu des capitales. Les frontières étant ouvertes on peut emménager sans autorisation.
Nous en rediscuterons.

Vite que nous nous retrouvons.

Je t'aime Bel Ange.
Ta Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 24/04/1461 - 11:26:03
Titre : Re: Montauban
Mon tendre aimé

Je crois avoir fait une bêtise.
Nous avions envisagé un départ ce soir pour Agen, et venant me nourrir j'ai postulé à une offre.
Je suis sotte, ce ne fut qu'après avoir signé mon embauche que je m'en suis souvenu.

Je vais écrire à mon Parrain, afin qu'il nous dise quand il compte arriver pour que nous puissions décider plus sûrement de ce que nous faisons.

Mon bel ange, tu me manques beaucoup.
Je t'aime infiniment et tous les baisers que j'ai reçus sur mon corps de sirène ne sont pas faits pour apaiser l'envie que j'ai d'être dans tes bras.

Je t'aime infiniment.
Véra

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 28/04/1461 - 19:31:46
Titre : Re: Arrivées

Mon bel ange

J'ai vraiment hâte que cette semaine qui nous a tenus loin l'un de l'autre se finisse.
Je n'ai pas encore rencontré mon Parrain et je ne connais pas cette personne qui l'accompagne. Mais je ferai sa connaissance.

Je lui passerai le bonjour de ta part bien évidemment.

Comme tu me manques mon amour.
Je réponds à chacun de tes baisers.
J'ai hâte d'être à demain pour te dire tout ce que je n'ai pas pu te dire ces derniers jours.

Je t'aime infiniment.

Véra

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 28/04/1461 - 19:55:07
Titre : Re: La lumière qui brille


J'y suis en effet mon c�ur.

J'attends mon parrain, enfin je l'espère. Je lui ai écrit.

Je n'aime pas savoir que tu es là, pas très loin de moi et que tu ne peux pas me rejoindre.
Si seulement je pouvais y grimper à cet arbre.


Tu me manques tant
Je t'aime

Véra

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 28/04/1461 - 20:20:45
Titre : Re: La lumière qui brille

Voila, je l'ai vu !
Quel plaisir de le retrouver.

Comme tu n'es pas là ce soir, je l'ai invité à diner à la roulotte. Il ne sait où dormir, je lui ai proposé notre couche, je mettrai pour nous deux, un matelas au sol.

Je suis si contente.

Il ne m'a pas parlé de cette Dame qui l'accompagne.

Je t'aime mon c�ur, infiniment.
Les heures sont longues à t'attendre.

Ta Véra.

(je n'ai pas donné l'adresse de la roulotte, tout cela reste rp)

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 03/05/1461 - 11:37:02
Titre : Re: Le point du jour

Mon bel ange,

Quel plaisir de trouver tes petits mots sur mon oreiller. Quel réveil doux et délicat !
Je vais moi aussi partir pour la cueillette. Je vais te rejoindre sans doute sur l'arbre tout à côté du tien.
La vie est douce dans tes bras. Je n'ai peur de rien.
Je t'aime mon tendre aimé.
Je te rejoins de suite.
Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 04/05/1461 - 18:15:26
Titre : Re: Nous nous sommes loupés!
Mon bel ange,

Il n'est pas très bavard, c'est un fait.
Plus habile pour chuchoter.
Je lui ai dit que les arbres de son verger pliaient sous le poids des fruits. Il m'a chuchoté : j'aimerai bien voir les vôtres.

Nous avions parlé juste avant de son marché où beaucoup de choses manquaient : pain mais surtout viande. Je lui ai proposé de nous contacter si quelque chose lui faisait défaut. Il m'a dit avoir pris mes coordonnées.

Donc, ne voulant pas le vexer, j'ai sourit, j'ai ouvert ma besace et je lui ai dit que je voulais bien les lui montrer, qu'ils étaient mûrs et juteux.

Puis je l'ai salué en souriant et je suis sortie.

Ah tu es làààà !!!

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 06/05/1461 - 11:32:15
Titre : RP ET HRP

Mon bel ange,

Je cueille encore aujourd'hui. Lantarius est parti galvauder du côté de Bordeaux avec une jeune damoiselle. Quel charmeur !

Rien ne nous presse donc de rentrer sur Montauban. J'ai encore trouve un arbre plein de fruits (246%). Remplissons nos sacs de fruits, c'est un bon plan je pense.

Par contre, j'ai vu que Merwaene est ici avec Anthelme. Ca ne me dérange pas, en fait je m'en fiche, mais il faut le savoir.

Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
A ce soir sans doute.

Ta Véra.

*******************

hrp :

Bonjour B. (comme Bon en orthographe. lol )

Nous allons vers des jours très difficiles. Je t'explique :

Je ne vais plus être trop disponible à partir de Mercredi matin, le 8 jusqu'au 20 mai. Je serai tamago, et peut être en retraite à partir du lundi 14, je ne sais pas.

C'est l'IRL, c'est comme ça, ça arrivera encore surtout avec les beaux jours.

Donc si on les fait bouger c'est avant Lundi. La semaine prochaine ils resteront où il seront.

Bisous
S. (comme Sénapan !)

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 08/05/1461 - 22:06:55
Titre : comme un coup de foudre

Mon amour,

Je passe à la vitesse de l'éclair, mais je ne pouvais pas laisser filer cette journée sans t'avoir dit à quel point je t'aimais.

Sans nouvelle de toi, je cueillerai à nouveau demain matin.

Je t'aime mon c�ur, infiniment.

Véra

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 09/05/1461 - 11:23:34
Titre : Re: Re: comme un coup de foudre

Mon bel ange

Entendu, cueillons encore aujourd'hui.
J'aurai, je crois, 21 fruits.

Je pense mon c�ur qu'il serait plus prudent de passer la semaine prochaine chez nous. Je serai peu disponible et il se peut que je me mette en retraite. Ce n'est qu'une éventualité, mais envisageons le pire.

Si toutefois, je peux disposer de mon temps comme je le souhaite, il sera toujours temps de changer de décision.

Dieu que je t'aime mon ange.
J'ai hâte aussi que nous puissions repasser du temps ensemble. Tu me manques chéri.

Ta Véra.

Expéditeur : Veralucie
Date d'envoi : 09/05/1461 - 20:26:32
Titre : Re: Coucou... le retour

Mon bel ange

Ne t'inquiète pas, mais demain il se peut que je sorte très tôt ou très tard. Mais je sortirai, et je m'accrocherai à ta taille.

Je t'avertirai de ce que je vais faire.

Une semaine difficile, pendant la quelle ce maudit oiseau nous narguera. Mais encore une fois il n'aura pas raison.

Tu me manques bel ange, mais tu sais aussi à quel point je t'aime. J'ai hâte de te faire oublier ces quelques jours d'éloignement qui sont devant nous.

Je t'aime
ta Véra.