La Rodévéra Main dans la main vers leur avenir |
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| Les lettres de Rod | |
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Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 16:30 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 05/02/1461 - 22:05:53 Titre : Bonjour Véra Bonjour Véra, Mille escuses de vous déranger, mais j'ai une question à vous poser.. Je suis parti en découverte de notre beau royaume (j'ai choisi d'être vagabond) et je suis chaque jour de + en + malheureux.... Pourtant la découverte me plaît!. Existe-t-il un remède contre le sentiment de malheur? Savez-vous comment guérir ce mal qui visiblement me ronge chaque jour? Si vous connaissez un remède, je vous prie de me le faire savoir... En retour je promet de ne plus vous envoyer de boule de neige... avant l'hiver prochain!. Bonne journée à vous bel dame. Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 06/02/1461 - 12:44:22 Titre : Encore merci Bonjour véra, Merci pour les astuces, je vais essayer d'aller à la messe de ce soir... voir si je trouve le bonheur dans l'humidité de l'église. Mais boire une chopine (ou 2 ou 3 ou....) me paraît pas mal....(lol). J'ai pris la route du Sud, je ne suis pas bien loin (pour l'instant), je me trouve à Loches, en effet nécessité fait obligation de faire halte un jour ou deux dans chaque ville, pour pouvoir travailler un peu, et gagner de quoi me sustenter et essayer de m'améliorer! (j'apprend à viser! (lol)). Je me suis mis en tête d'aller au comté de Cahors, c'est loin! Pourquoi Cahors? Je ne sais, le nom me plaît, mais peut-être n'irai-je pas si loin, peut-être même reviendrai-je avant... En tout cas le voyage me plaît, il faut que je fasse de nouvelles connaissances, vous êtes la seule "amie" que j'ai. Mais cela nécessite une fréquentation assidue des tavernes et le voyage m'en empêche je n'en ai pas trop le temps. Encore merci véra pour tes conseils, J'aurai plaisir à avoir quelques nouvelles de notre ville et de vous-même. Bien à toi, Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 10/02/1461 - 19:16:09 Titre : Toujours en voyage Bonjour véra, Je profite d'une halte sous un chêne multi-séculaire pour grignoter et vous écrire ces quelques mots. Je suis toujours en voyage pour le sud, j'ai visité Loches qui m'apparue fort agréable, puis aussi Châteauroux qui le fût moins, ville vide, sans âmes qui vivent (en tout cas dans ses tavernes)... J'ai joué au jeu de l'oie et j'ai eu de la chance j'ai un nouvel accoutrement qui me sied à merveille (je crois, qu'en pensez-vous?). J'ai acquis une pioche pour me défendre et pouvoir creuser le sol des villes traversées avec l'espoir de trouver un "trésor". J'espère faire route sans problème majeur, mais elles paraissent tellement dangereuses! J'avoue que mes faibles capacités me font craindre le pire si des brigands m'attaquent... Néanmoins toutes ces découvertes emplissent mon coeur de bonheur, le mouvement me convient tant... Mais le danger rôde... Tant de témoignages de voyageurs détroussés et tués dans ce duché me font craindre le pire, je suis sur mes gardes, vite que je quitte cette terre hostile -la maladie sévis à Châteauroux je ne suis resté qu'une journée, j'espère ne pas avoir été contaminé... Véra j'espère (et je sais) que votre baptême c'est passé à merveille, je vous souhaite tout le bonheur que vous mériter. Au plaisir, Bien à vous et que le très haut vous protège, Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 12/02/1461 - 22:45:39 Titre : Voyageur Bonsoir dame véra, Au chaud (cette fois) d'une petite mais confortable chambre d'auberge à Guerret, je vous envoie cette petite missive, qui vous parviendra certainement après mon départ de cette contrée plutôt inhospitalière (en ce moment en tout cas!). Accueillie par la douane le comté du limousin et de la marche est fermé aux étrangers et nous devons décliner notre identité et toute les raisons de notre passage... Inutile de dire que je vais de ce pas (dès l'aube) quitter le comté et prendre à l'est par Montluçon et le duché du Bourbonnais Auvergne pour poursuivre ma route vers le Sud. Cela va allonger mon périple, mais la route devrait être moins dangereuse (je l'espère). La maladie sévit ici aussi... En effet j'étais déjà parti quand elle a frappé Le Mans, et mon souhait et de passer au travers ici aussi. Mon voyage va m'amener à Clermont au lieu de Limoges... Ce n'est pas bien grave, cela va me faire découvrir, encore et encore... Pour faire souvenir de votre dernière lettre, je dois dire que je ne souffre que rarement du froid, mes racines nordiques m'en protège, et cela est préférable le centre de la France avec ses montagnes assure de températures glaciales.... Mais je suis bien couvert, mes chausses doublées de fourrure empêchent les engelures et j'avance d'un bon pas. Je redoute plus les brigands qui sévissent, la pioche qui me sert pour faire quelques trous pour trouver un trésor(!) m'assure une défense si je me fais attaquer, je n'ai eu l'occasion de m'en servir comme arme qu'une fois pour chasser une meute de chiens errants affamés. J'espère que ce sera la seule fois! Voilà pour mon petit carnet de voyage que j'ai plaisir à vous faire partager, j'espère que cela ne vous ennui point!Vous me disiez que votre vie est bien morne, peut-être ces petits récits apporte un peu de distractions dans votre foyer.Sachez que c'est un réel plaisir pour moi de vous le faire partager. Vous avez réalisé votre premier rêve en vous baptisant, j'espère que vous avancez vers le suivant et que vous me ferez part de ce qu'il en est, si je puis vous y aidez... Chère véra je dois maintenant me coucher, les premiers feux de l'aube seront le signal du départ pour moi, il me tarde de quitter le comté. Bien à vous, recevez toute mon affection. Rod.
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 16/02/1461 - 19:30:19 Titre : Montluçon Chère Véra, Dans mes voyages, recevoir de vos nouvelles me donne la joie au coeur. En effet, le mouvement permanent ne permet pas de tisser de liens dans les villages traversés. Vous vous retrouvez donc être ma seule amie.... Qui plus est trop souvent les tavernes sont bien vides, les gens vaquent à leurs occupations et ne prennent plus trop le temps de se distraire..... Je vous rassure ce n'est pas qu'au Mans que cela savère. Enfin... Pour ma part, le voyage me plaît, avec des situations changeantes selon les Comtés ou Duchés ou même villages. Je suis arrivé à Montluçon, l'endroit est accueillant, point besoin de montrer patte blanche, peut-être vais-je y rester quelques jours, le temps de correctement me nourrir, gagner quelques écus et me reposer un peu. De plus, il s'y trouve un verger, je vais pouvoir prendre des vitamines et avoir ainsi meilleure mine! J'avoue concentrer mes maigres ressources à l'amélioration de mon physique, ma force, l'intelligence, car je pense que sur les chemins plus vous avez d'atouts, plus les chances d'éviter les ennuis sont bonnes. Est-ce l'éloignement qui fasse que je sois toujours malheureux? Dois-je devenir un gueux ivrogne pour être heureux? Dans un des villages traversés, j'avoue avoir abusé de la cervoise, pensant acquérir un bonheur tout neuf... Malheureusement ce ne fut pas le cas... J'ai vu plein de petits chiffres rouges avec des "-" devant..... Depuis quelques jours, je suis tenté de vous offrir une fleur, car il paraît que cela donne du bonheur, et dans vos missives précédentes, vous paraissiez fort las... Alors, aujourd'hui je vous l'offre, et qu'elle vous apporte tout le bonheur du monde. Belle est fort intelligente que vous êtes, je gage qu'un autre (ou d'autres) ont fait comme moi et que ce soir vous "nagez" dans le bonheur. J'espère que ce geste ne vous fâchera pas.... Loin de moi, l'idée de vous manquez de respect, bien au contraire, vous apportez un peu de bonheur suffit à faire le mien. Bien à vous chère Véra, Au plaisir d'avoir de vos nouvelles. Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 19/02/1461 - 00:12:09 Titre : Véra Chère véra, Votre pigeon m'est parvenue alors que je creusais un énième trous dans la campagne environnante de Montluçon à la recherche d'un trésor que personne ne trouve (moi non plus d'ailleurs!). Cette douce lettre me procure un plaisir que vous ne pouvez soupçonner. Vous êtes bien comme je me l'imagine et soyez sûr d'une chose c'est que je reviendrai au Mans, ne serais-ce que pour pouvoir partager un moment avec vous. chère véra, le voyage amène ses désagréments (froid, incertitudes, peurs diverses et variées) mais aussi ses agréments : J'ai rencontré ce soir en taverne de Montluçon un groupe de voyageurs composé de sept personnes en routes vers le Portugal avec à leur tête une comtesse (et sa suite). Bonheur exquis, il y avait parmi eux un authentique Barde, compositeur de chants et poèmes qui nous a régalé de son don. Comme j'eusse aimé que vous soyez avec moi pour partager ses échanges forts passionnants et enrichissants. Quel agréable moment! Je suis fort heureux que ma rose vous est procuré le plaisir escompté. Savoir votre intention (m'en offrir une) à porter ma journée, je l'ai eu à la main alors que personne ne la voyer... J'avais un peu l'air... idiot! Je compte encore rester à Montluçon un jour ou deux. Puis continuer vers le sud, le voyage amène de nouvelle idée, vous vous en douter. Néanmoins la plus pressante, aujourd'hui, et d'accomplir mon voyage initiatique (?) et de revenir (je reviendrai dame véra!). Ne vous préoccuper pas de moi, si votre coeur vous amène à lier alliance, vous resterez toujours mon amie, point pour moi le souhait d'être une entrave à votre vie au Mans, je ne puis point acheter un dragon qui me ramène près de vous ( en une journée) pour chasser les autres prétendants à la rose de votre coeur (c'est dommage!) Chère véra, je vous écrirai plus longuement très bientôt, car quelque chose en moi me le demande (je vais aller faire un tour à l'église, la raison s'y trouve surement). Bien à vous, Chère Véra. Rod
Rodisland Date d'envoi : 19/02/1461 - 23:46:01 Titre : Véra voyageuse? Chère véra, Quel plaisir d'avoir de vos nouvelles, j'ai eu peur que le rat qui m'a volé ma petite sacoche en cuir, dans ma chambre, ce matin, avec toutes vos missives, est aussi emporté la dernière qu'un pigeon eu déposé avant de ne pouvoir la lire.... Quel soulagement! Ce n'est pas le cas! J'ai eu peur! En effet, ce matin, un rat gros comme un chat m'a volé sous mes yeux, toutes vos lettres que je gardais précieusement dans la pochette en cuir offert par mon grand-père "Paddysland" pour mes 14 ans. Je pleure la sacoche, mais encore plus vos messages... Bien heureux de les avoir lus moult fois avant de m'endormir, je me souviens de l'essentiel. Mais la perte m'est dure... Enfin point regarder derrière, regardons devant.... Avant tout : sachez que votre rose m'a donné le plaisir que vous pouviez attendre (et certainement plus encore). Je vous assure qu'il faudra me passer sur le corps pour me la prendre! Merci chère véra cela me va droit au coeur... Les boules de neige.... j'en ai vu encore aujourd'hui sur le marché de Montluçon, peut-être devrais-je en prendre une ou deux.... Pour notre future rencontre... Mais j'ai peur, que ce ne soit plus qu'eau... Pourquoi vous?... Vous étiez déjà la seule personne qui me paraissait dintérêt... La suite m'a donné grandement raison. Dois-je le dire? Mais je dis quand même, "que vous ne cherchiez point d'amoureux" m'emplie d'une douce quiétude... Cela apaise la peur de vous perdre. Par contre... Vous savoir sur les chemins, m'emplie d'effroi! Non véra je ne dormirai plus tranquille de vous savoir à l'aventure. Je m'en veux de vous conter mon voyage si cela doit vous mettre en danger... Je suis fautif de vous donner l'envie de partir sur les chemins, si cela doit vous amener le moindre désagrément je ne me le pardonnerai point! Mais à la fois... Comment puis-je condamner quelqu'un qui désir faire ce que je fais moi-même... Les autres... d'accord! mais vous véra, vous êtes bien trop précieuse... Vous n'êtes point parti encore, nous parlerons, encore d'ici là... Pour ma part, j'ai encore passé une agréable soirée en taverne avec la comtesse, le chef de ses gardes et une de ses suivante, la comtesse et druide ainsi qu'un de ses suivants (son apprenti), ces gens là navigue quand même sur d'autres océans que moi (eux c'est l'atlantique, moi c'est le bassin dArcachon!), néanmoins ce sont des personnes accessibles, plein d'entregent et au final simple (mais très érudits!). Vous auriez aimer nos échanges, des personnalités bien trempées mais assez humble en fait!. Voilà véra, je les ai quitté pour vous envoyer ce message et essayer de me coucher tôt, je quitte mon étape de quelques jour pour reprendre la route et accélérer le pas. J'ai acquis un bouclier aujourd'hui pour mieux me protéger en cas de besoin... Je ne souhaite point me présenter devant vous estropié ou borgne! Je garderai un beau souvenir de Montluçon. Mais l'aventure continue. Sans vouloir vous inquiéter, la rumeur dit que les routes sont peu sûres par ici, j'espère encore passer au travers. Recevez, véra, tout ce que je puis vous donner, Bien à vous, Ro
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 16:32 | |
| Expéditeur : Rodisland : 20/02/1461 - 21:12:53 Titre : Bientôt Chère véra (très chère), Comme j'ai fier allure avec votre magnifique rose à la boutonnière, elle emplie de sa saveur ma marche sur les chemins, emplie chaque minute mes yeux de bonheur, je voyage avec vous... Vos remarquables lettres me font voyager dans les meilleures conditions, je bois littéralement vos mots et cela réchauffe mon coeur. Les longues heures à cheminer permettent la réflexion.... Vous savoir malheureuse au Mans m'attriste, votre désir de prendre la route afin de mettre du "piquant" à votre vie m'interpelle, cela est normal, votre prochain départ et je crois inévitable mais me glace le sang de vous savoir alors en danger. Je suis si loin, je ne puis faire rempart face à une quelconque adversité sur les chemins... Je ne pouvais imaginer l'attachement à votre encontre, lors de mon départ. Aujourd'hui, je me sens coupable de ne pas avoir été suffisamment clairvoyant et avoir attendu au Mans, le temps nécessaire, pour que nous puissions cheminer ensemble (comme cela me plairait!)... Petit à petit, et à contre-coeur, je me fais à l'idée de vous savoir en aventure, je préfère point trop y penser, cela me fait masseoir et prendre ma tête à deux mains. Mais, je vous sais maintenant bien entouré (votre parrain) vous donnera les clefs d'un voyage limitant les risques, votre équipement, entre autre doit être suffisant,il est même TRÈS important ! Assurez un maximum votre protection est le plus important à mes yeux. Peut-être, aussi, n'est-il point utile de partir trop loin?... (encore cette envie de vous savoir en sécurité). Je vous enjoint de lire les différentes informations sur les gargotes pour bien préparer un quelconque voyage... Assez parler de choses que je redoute.... et qui presse mon âme. J'ai quitté Montluçon, ce jour, cette étape fort agréable laisse la place à l'inconnu... Pour citer votre missive, point l'envie de rejoindre le bassin dArcachon, que nenni, cela n'était qu'une image pour vous montrer de façon imager le fait qu'ils naviguaient sur un océan et moi dans une marre (érudition s'entend). Je me suis fixé Cahors, je reste sur cette destination, même si je me retiens de rebrousser chemin pour vous retrouver et pouvoir partager face à face de longs moments qui je sais déjà seraient exquis (et certainement mieux encore...). Cela viendra bientôt, il n'en est point possible autrement. Je vous rassure aussi, sur les sirènes (blondes ou brunes), je ne suis point attiré par les chants d'un instant, d'autant plus qu'à ce jour la plus belle des chansons occupe mon esprit. Nous nous retrouverons bientôt, sauf si cela viendrait à ne plus être dans vos projets. Le voyage que j'ai entrepris, il me faut le finir, même si je m'en veux de prolonger le jour de nos retrouvailles. Je dois hériter cela de mes ancêtres viking (par mon père), la volonté d'accomplir ce qui doit l'être. Mais que cela se fasse vite!. Je pourrai vous écrire durant des heures, un millier de choses à vous dire, et devant mon pauvre écritoire... je ne sais plus... Pourtant dieu sait que je vous parle toute la journée dans mon solitaire voyage. Chère véra je vous écrirai encore très bientôt, Je pose un doux baiser sur votre rose rose, puisse-t-il arriver jusqu'à vous. Rod Expéditeur : Rodisland 21/02/1461 - 22:25:19 Titre : D'un pas léger Chère véra (très chère), La lecture de votre pigeon m'a beaucoup amusé, vous imaginé la bouillotte recouverte d'encre noire, au réveil, m'a procuré un moment de rire bienvenue dans ce voyage solitaire, ne vous vexer point, cela n"était pas de la moquerie. Vous deviez avoir belle allure ainsi maculé de mes mots... (j'en ris encore!). Ne vous sentez pas gêner de me révéler que ma missive ait bercé votre sommeil, j'ôte bien votre rose chaque soir de mon habit, pour la poser près de ma tête, pour être sûr de passer une très agréable nuit.... Vous avez de la chance de pouvoir relire mes missives... Je ne puis le faire depuis que ce satané rat m'a volé... Mais cela ne se reproduira plus, soyez en sûr! Je suis très heureux d'être un bourgeon, vous êtes déjà une fleur... De celle qui ne fane jamais, telle que les conte les légendes... Je poursuis ma route, un peu plus lestement. Je ne me suis pas attardé à Montpensier, j'ai déjeuné et j'ai repris ma route. Demain, je devrai me trouver à Clermont, chef lieu, je vais surement y séjourné un peu, vendre quelques biens que j'ai en ma possession, travailler un peu. Avec de la chance cela ne devrait durer qu'un jour ou deux. Je vous joins une copie de la carte qui m'aide à voyager, peut-être vous sera-t-elle une distraction ou d'une aide si vous prenez la route (avec grande précaution). http://defenseurs.forumactif.org/t520-carte-des-royaumes-renaissantsVous me faîtes tant de bien, durant mes journées de voyage, je vous cause, je vous vois, ainsi mes journée sont bien agréables. J'aurai tant de choses à vous écrire... Tant de choses à souffler au creux de votre oreille... Cela viendra bientôt. Je veux me renforcer et m'enrichir durant ce voyage, pouvoir me présenter à vous en toute confiance de ma force et de mon honneur. Cela est naturel pour un homme comme moi. Je n'hérite point de fiefs, point de terre, point d'écus, je n'ai que la force du sang qui coule dans mes veines, à moi d'arriver, d'ici mon retour, à transcender ceci. Vous êtes la lumière qui me donne la force d'arriver à mes fins. J'ai croisé un vol de grue, ce jour, une centaine d'oies volant vers le nord, cela nous annonce la fin de l'hiver, et le retour prochain de milliers de fleurs, d'air plus doux et de journées plus longues. Nous approchons de saisons qui vont vous éveiller, vous pourrez profiter enfin du soleil, il pourra aussi profiter de vous. Chère véra, j'arrive au bout de mon petit pot d'encre. Dès demain je m'enquis d'un nouveau à Clermont. Il me tarde de vous lire et d'ainsi me sentir plus proche de vous. Toute ma tendresse va vers vous. Bien à vous, Rod | |
| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 16:46 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 23/02/1461 - 00:19:39 Titre : Le sud... Le nord.... Ma chère véra,
Vous avez donc attrapé mal, avec mes pigeons tardifs... Je vous prie de m'en excuser, j'aimerai pouvoir souffler dans le creux de votre cou pour vous réchauffer un peu, prendre vos mains dans les miennes... Je ne puis point faire de miracles, mais ma chaleur serait surement la bienvenu pour calmer votre toux... Je regrette tant de n'être près de vous. Une journée de repos vous fera du bien, surtout si vous partez bientôt.
Je suis bien arrivé à Clermont, où j'ai croisé un soldat dans un bois près de la cité. Cela brise un peu ma solitude qui m'est pesante, car je pense à tout moment à vous et vous me manquez. Cette journée a été ponctué par ma détermination à aller au bout de mon voyage et une puissante envie de rebrousser chemin.
Je ne suis plus très loin de Cahors, et j'ai bon espoir d'y revoir (peut-être) Lotta ma chère cousine, qui normalement devrait s'y trouver. Je sais, je ne vous en ai pas parler à ce jour, car rien n'est sûr, elle est peut-être partie depuis fort longtemps, ou subit un funeste destin.... Elle est certainement la seule famille qu'il me reste sur le continent, elle est la fille de mon oncle maternelle, mort en bataille. Elle était sa seule enfant. Sa femme a disparu, et mes parents nous ont élevé ensemble jusqu'à nos dix ans, puis elle est partie sans dire au revoir. Du haut de ses sabots et de ses dix années, je pense qu'elle a voulu retrouver ses parents. Elle n'avait pas compris qu'ils étaient partis de trépas. A trop vouloir la choyer, mes parents n'ont point certainement employé les mots justes, et elle a pensé pouvoir les retrouver... Après de nombreux jours de recherches infructueux, mon père dût abandonner. De loin en loin, et grâce à la détermination de mon père, quelques possibles informations laissent à penser qu'elle serait dans le comté de Cahors.... Rien n'est sûr, loin de là, de plus cela date de plusieurs années, et les voyageurs ont parfois tendance à exagérer leur récit et en rajouter pour une cervoise supplémentaire....
Voici véra, je me livre bien plus à vous. Le véritable motif de mon départ vers Cahors est celui-ci, encore une fois, ne m'en veuillez pas de ne pas vous avoir conter ceci avant, car poursuivre une quête qui n'a aucun véritable fondement n'est pas chose dont on se vante... Mais je la considère comme ma soeur.
Je me doute fort que cela sera vain, mais aussi infime soit la chance, je m'en suis emparé lorsque j'étais encore au Mans. Mais depuis, entre poursuivre cette chimère et vous, bien réelle... La journée a été longue en tergiversations. Je me sens bien démunis, je ne veux pas vous perdre et je... ne sais que faire. Si vous me le demander, je retourne vers vous, dès demain, je vous l'assure. Je creuse pour trouver un trésor, mais le plus précieux est dans une chambrette au Mans avec de plus une toux (qu'il faut soigner au plus prestement).
Je ne saurai dire plus, car les mots sont fait pour être poser sur votre oreille et point au pied d'un pigeon, aussi beau soit-il.
Recevez ma chère véra tout ce que je puis vous donner et plus encore. Bien à vous, Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 24/02/1461 - 16:11:06 Titre : Reparti pour mieux revenir! Ma très chère Véra,
Vos mots aussi caressent mes oreilles et réchauffent mon coeur. Chaque message est attendu avec une euphorique impatience, c'est un si grand plaisir que de vous lire.
J'ai quitté Clermont ce matin, et vous le Mans. Nous voyageons de concert... à distance. Prenez bien attention à vous. Je ne peux m'empêcher de penser que ma place et plus près de vous sur les chemins, afin de vous choyer et vous protéger, que seul dans cette campagne auvergnate, montagneuse, froide et dense.... Mais je touche bientôt au but.
Je devrais demain soir, être à Murat. Le voyage va me prendre deux jours, je vais devoir dormir dans la froidure et me protéger des animaux sauvages qui pullulent par ici, il y aurait des loups... Ils n'ont qu'à garder leur distance, autrement, je vous ramènerai une belle écharpe de fourrure pour protéger votre gorge délicate.
Hier, j'ai revu le soldat dont je vous ai parlé, en taverne. Il était accompagné d'une amie, nous avons quelque peu bavarder, et le constat que j'en tire et que même à Clermont, pourtant capitale du Duché, peu de gens sortent, peu d'activité, comme si tout était figé... Vous vous plaigniez du Mans, mais sachez que d'autres vivent la même morosité, ailleurs....
Cela me fait poser beaucoup de questions quant à ce qu'il va falloir entreprendre pour ne pas nous aussi être gagner par cette morosité. Je dis "nous" l'avez-vous remarqué? Cela n'a point était réfléchi... certaines évidences.... sûrement.
Donc, je vous enjoint aussi, à vos moments de solitude de penser à ce que nous devrons faire pour nous garder de la morosité dont souffre notre pays actuellement. Cela peut aussi être source de beaucoup dopportunités.... (Et voilà que je fais des projets!...).
Chère véra, je ne peux dissimuler mes rêves, c'est ainsi, ils égayent l'esprit et le détourne de la frustration, qui autrement engloutirait ma vie, aujourd'hui. Frustration de n'être près de vous.
Je vous écrirai encore, très bientôt. Mais il me faut avancer dans ma marche, pour ne point prendre de retard (et le froid gèle un peu le bout de mes doigts...).
Recevez avec ce message toute ma tendresse et mon affection. Bien à vous ma chère véra. Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 24/02/1461 - 21:11:30 Titre : Si froid dehors mais ... Ma très chère véra,
Plus que je ne bois vos mots, je m'en enivre... Ma main tremble en tenant votre lettre, mais mon âme brûle... Il fait si froid dehors, mais si chaud en moi. Comme j'aimerai partager votre baquet d'eau chaude, car malgré ma résistance, la température est ici glaciale... J'ai mis plusieurs heures à rassembler suffisamment de bois pour la nuit. Cela éloignera les carnassiers, comme vous me le dite, mais j'espère ne pas attirer de mauvaises rencontres.... Le vent souffle, il neigeote par moment.... Je crois vivre le moment le plus difficile de ce périple.
Vous avez parler de moi, j'en suis fier. J'avais aussi parler de vous, sans vous nommer, à la comtesse et sa suite. Ses encouragements et ses conseils s'avèrent vrais, ce jour... Comme j'en suis heureux.... Je suis l'homme le plus heureux et le plus froid du pays tout entier et sûrement plus loin encore! Mon encre se fige, je suis obligé de la poser près du foyer, c'est vous dire ma très chère véra, heureusement pour vous que vous n'êtes point avec moi en ce moment, en ce moment seulement.... Il me tarde d'écrirer le futur, avec vous.
Ma mie, je suis bientôt arrivé ou mon sang m'a demandé d'aller. Même si vous voyager prestement vous ne pourrez être avec moi pour mon entrée à Cahors, dieu sait ce que j'y trouverai.... ou pas. Néanmoins je vous encourage, si vous le désirez, dans les jours prochains à descendre un peu par le sud. Bien évidemment, sans prendre de risques, aucuns! Je remonterai pour ma part vers vous. Je vous sais, je crois, raisonnable, donc ma confiance vous est acquise. Ne prenez pas de chemins dangereux. Et il n'y a aucune urgence, restez à vendôme le temps nécessaire. Si je dois traverser le pays, les mers, les montagnes, sachez que je le ferai sans l'ombre d'une hésitation. Je ne vois l'avenir qu'en votre compagnie et cela sera tant que vous le souhaiterez chère véra.
Vous évoquez vos souhaits, près de moi, vous énoncez à merveilles mes plus profonds secrets, j'aimerai vous sentir contre moi....
Ma véra, je vous embrasse aussi tendrement et je dormirai près de vous ce soir, votre rose et vos missives sur mon coeur.
Prenez soin de vous. Bien à vous. Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 25/02/1461 - 09:13:54 Titre : Sous la neige Ma très chère véra,
C'est de la neige au genou que je reçois votre baiser en même temps que votre pigeon. Cela réchauffe mon corps ainsi que mon coeur.
Je me réjouis de savoir que le chemin qui nous sépare va désormais s'inverser et nous rapprocher. Prenez garde à vous, je ne saurai le répéter encore et encore. J'aime vous savoir heureuse, comme moi, de nos retrouvailles futures.
Surtout, tenez moi bien au courant de votre cheminement, prenez le temps de vous reposer et de faire halte quand cela est nécessaire, vous allez, je pense, prendre à peu près le même itinéraire que moi. Je vous souhaite une douce route sans encombres. Quand à moi, je serai à Murat dès demain. En espérant que la neige cesse, heureusement que j'ai mes bottes fourrées, elles me protègent bien de ce froid glacial.
Je vous écrirai plus longuement très bientôt.
Je pense fort à vous, que toute mon affection et plus encore vous accompagne, très chère véra.
Votre Rod "heureux" et le coeur léger.
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 26/02/1461 - 06:02:28 Titre : Arrivée à Murat Ma très chère Véra,
La nuit fut courte, de fait je suis tôt entré à Murat. La taverne qui aurait pu m'accueillir n'était que ruine, point accueillante, vide et à l'abandon.... Point de damoiselle ! (je ris en écrivant cela).
Une journée à la mine va me donner un salaire pour poursuivre ma route.... Mes pensées ne vous quitte pas à chaque instant, vous savoir en sécurité me rassure, même si je sais que chaque jour vous prenez quelques risques en cheminant.
Je vais pouvoir dès ce jour, prendre un bain chaud, quel plaisir et enfin dormir dans un lit ce qui sera le bien venu pour mon dos endolorie. Je vais pouvoir rêver à vous dans le confort et la chaleur, comme ce soir me tarde.
Je dois allez vaquer à mon travail du jour, Je vous écrirai un peu plus tard ma tendre et chère amie.
Toute ma tendresse et affection sont pour vous. Je vous embrasse tendrement. Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 16:48 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 26/02/1461 - 15:54:01 Titre : Tendresse... Un mur a Ma très chère véra,
Votre message me voit sortir du bain chaud, un moment agréable suivi d'un autre qu'il l'est encore plus....
J'ai aussi souri en vous lisant... Ne soyez point honteuse, la jalousie est somme toute naturelle, je ne sais point qu'elle serait ma réaction si je vous savais entouré de damoiseaux, tels des abeilles autour du miel. Certainement, serai-je.... aussi! Pour le coup, le dragon ne serait pas que pour vous rejoindre mais aussi pour enfumer la ruche!.
Ma véra en prison! qu'ils prennent garde! Je suis capable de construire un bélier pour détruire les portes qui vous retiendraient en capture, et pour finir brûler la cité !
Il est vrai qu'en me rhabillant, après lélixir de votre lecture, mes chausses étaient trop petites... Ai-je grandi des pieds et des mollets? Je m'amuse de vos mots et de ce qu'ils font naître dans mon esprit... Blanche Véra et le gros nain, petit, velu, énorme, rustre, avec des pieds de dix pieds de long....
Vous manquez énormément aussi, chère véra, nous qui ne nous sommes à peine vus, croisés. Comme il me tarde le jour de vous voir, vous humer telle la plus belle fleur du royaume, me faire abeille moi aussi....
Je quitte Murat dès demain pour Aurillac ou je ne vais aussi que passer....
J'aimerai vous prendre dans mes bras et pouvoir vous murmurer tout ce que mon coeur à graver sur mon âme.
Je vous embrasse tendrement ma véra, Bientôt. Faîtes bien attention à vous.
Bien à Vous,
Votre Rod qui ne cesse de penser à vous.
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 26/02/1461 - 23:41:36 Titre : Soirée au sanglier muratais Ma très chère Véra,
Quelques mots avant de m'endormir. Le sommeil est dur à trouver, je me trouve « au sanglier Muratais » la taverne de la mairie. Je dors à l'étage mais en bas il s'y trouve le futur maire de la ville avec sa femme et une de leur amie, ça discutaille, ça rit, ça se houspille.... Tout cela en plus de mes pensées qui vagabondent vers vous... Enfin le sommeil n'est point là.
Tout du moins, Murat est bien plus vivante que la plupart des cités traversées ces derniers jours.
J'ai croisé un Mansot, un Man Sot, incroyable ! Je me souviens de lui quand j'étais au Mans, il avait je crois postuler à la Mairie, je lui avais accorder ma confiance à l'époque... Je ne sais si cela était le bon choix. Néanmoins, je vais voyager avec lui, demain jusqu'à Aurillac (normalement). C'est Bsir, je ne sais si vous l'avez croiser vous aussi. Il dit descendre à Marseille.... Enfin, je n'ai rien à perdre à voyager avec un comparse, surtout une journée.
J'entends les conversations du bas, ça cause stratégie, c'est fort intéressant ! Le couple est très amoureux... C'est plaisant et.... frustrant au combien. Comme j'aimerai que vous soyez là, avec moi, nous passerions une tellement belle soirée.... « Bientôt ! » J'ai l'impression d'être un coucou répétant tout le temps la même chose, chaque heure....
J'ai passé, néanmoins une bonne journée, croisé pas mal de citoyens de Murat.... Mais toujours pas celle qui fait se lever le soleil, briller la lune, éclairer les étoiles, elle est à Tours, mais vient à moi sans détours, et je la guette chaque minute, attendant mon tour pour fondre dans ses yeux.....
Bon, il me faut fermer les yeux sur l'image de ma belle, car demain, une journée qui devrait être pittoresque m'attend. Voyager avec le Mansot m'intrigue... Il est bizarre ce garçon... J'espère rire demain !
Je vous envoie le meilleur de ma petite personne (pour l'instant!). Une pensée, un baiser, une étreinte.
Bien à vous, ma très chère Véra, Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 27/02/1461 - 17:29:51 Titre : Déjà en route... Ma très chère véra,
Votre pigeon, me trouve déjà en route, impatient que je suis d'arrivé à destination. Seul, d'ailleurs car je me suis rétracté sur l'invite de sieur Bsir, je préfère voyager seul, jusqu'au bout. Je ne suis pas ainsi distrait et je puis cheminer toutes mes pensées vers vous et le futur.
Votre missive m'a fait rire quand à mes possibilités de traverser la Loire sans nager, puis moins, bien moins à vrai, dire quand il me faudrait être dragon... Mais, la vie est ainsi faîtes, je ressens certainement la même chose que vous, il y a peu, quand je voyageais et que vous étiez au Mans.... Vous aviez peur que je rencontre damoiselles peu farouches... Sans peur, je sais que tout homme n'aimerait que cueillir votre cur un soir de taverne. Même si vous m'assurez du contraire, il est toujours possible que cela arrive. Il y a foultitude de sieurs, plus beaux, érudits, arrivés....etc... que moi. Vous auriez peut-être beaucoup à y gagner à vous laisser tenter si cela se présente. Et si.... sachez que je le comprendrai, même si ma peine... Mais elle ne regarderait que moi.
Vous redoutez notre rencontre, peur de me décevoir ? Cela est impossible, chère Véra. Mais l'inverse est possible. Peut-être ne suis-je qu'un songe, écrit sur le papier, et une fois en face, qu'un mirage qui se dissipe pour ne laisser place qu'à un nain grossier, velu, énorme, sans esprit et pire que tout avec des chausses de 10 pieds de long...... Pour ma part, point de doute sur cette rencontre, elle sera comme elle sera, mais ce sera sûrement encore mieux que le plus fol de mes rêves. D'ailleurs, avant de vous rencontrer, je n'avais aucun rêve de cette nature, aucune envie d'amoureuse, cela ne m'avait pas traversé l'esprit, trop occupé à essayer de vivre décemment et le mieux possible. Et, je sais que vous êtes la clé de ce vivre mieux et même encore mieux. Vous êtes pleine d'esprit, vous comblerez mes manques, vous avez de là-propos, de la réflexion et tant d'autres qualités qu'il m'est impossible dans faire une liste détaillée, je sais que j'en oublierai. Je ne peux vous offrir, que mon bras armée pour vous défendre, mon courage, mon ambition et tout le contenu de mon cur.... C'est bien peu au regard de vous... Cela pourrait m'angoisser aussi, mais non, il y a certaine évidence qui sonne clair à la porte de la raison, et c'est le cas pour moi.
Pour revenir à votre missive, je serai à Cahors dans quatre ou cinq journées. Cela me tarde, et j'ai peur de ne pas y retrouver Lotta. Mais ce voyage, aura eu le mérite d'initiation, j'ai appris, j'ai compris certaines façons que je ne connaissais pas. Le reste, se sera avec vous, vous en savez tellement plus que moi sur les us et coutumes, j'avoue être un peu « innocent », mais japprends vite !
Ma très très chère Véra, J'ai moins peur des brigands que des abeilles, Plus de baisers pour vous, que de cailloux sur mon chemin. Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 27/02/1461 - 22:03:28 Titre : Etoile du Nord Ma très chère Véra,
Votre pigeon réchauffe mon être. Vos points n°1, 2, 3, et 4 sont autant de vérités qu'il faut parfois entendre ou lire, pour en prendre pleinement conscience. La nature humaine est ainsi faîtes.... Je ne déroge pas à la règle... Mais... ce qui est dit (lu), je l'assimile et ne reviendrai point dessus. Ma confiance totale vous est acquise à partir de maintenant, que des abeilles" bzzzz" autour de vous sont autant de compliments pour moi.
Comme vous le dîtes si bien, nos anges nous ont mis en contact, les choses sont ainsi, pour le meilleur ou le meilleur....
Il ne reste plus qu'à nous réunir et la fin du premier chapitre sera écrite. Je crois que c'est un gros livre qui nous attend, je crois vous savoir bonne lectrice et surtout bonne écrivain(e), (je n'en doute pas). Vous êtes aussi déterminée que moi, vous n'aimez pas que l'on vous remette en cause sur des certitudes qui font votre essence, nous nous ressemblons avec nos différences, chère Véra, cela devrait simplifier grandement nos vies.... communes.
Je mexcuse platement pour mes doutes, mais à la fois, c'est un mal pour un bien, les fondements sont posés, jamais je ne les remettrai en cause. C'est dit....
Ce dont je suis bien moins fier, c'est ma propension à me laisser envahir par mon émotivité, quand je me sens en danger.... Inévitablement mon "aurtograffe" en pâti, et dans ma précipitation bien masculine, j'écris avec ma pioche!(rit)
Ma très chère Véra, calmez votre colère en mon encontre... ou plutôt non, entretenez-la, je me fais fort de la calmer à notre première rencontre....
"Je me souviens qu'à Loches j'avais croisé sur le chemin, un escargot sans coquille... - Dis-moi cagouille que fais-tu ainsi sans coquille? On te prendrait pour une Loche? - Je vais faire un tour au Balloche à Loches!" On rencontre vraiment de tout sur les chemins du royaume.....
Ma très chère, toutes voiles dehors, chaque jour nous rapproche. Et un vent particulièrement puissant me porte à vous.
Vous êtes mon "étoile du Nord", jamais je ne me perdrai. On dit que les étoiles ne se rencontre pas... A voir!
Bien à vous, Celui qui vous est dévoué corps et âme. Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 28/02/1461 - 11:44:22 Titre : Aurillac, un pas de plus Ma très très chère véra, Je suis bien arrivé à Aurillac, le soleil chauffe un peu, ce jour, et cela est très agréable, les jours de neige et de froidure d'il y a peu ne sont plus que souvenirs... je souhaite qu'ils le restent ! J'ai le coeur léger en pensant à vous, pleins de rêves à l'esprit.... J'aime connaître votre caractère, je sais déjà qu'il me plaît plus que de raison. Comme j'aimerai vous faire perdre pied et me faire remède la minute d'après..... Le coucou répète toujours le même mot.... J'ai croisé quelques personnes à la taverne ce jour, sympathiques, un voyageur, comme moi, et une habitante d'Aurillac de longue date. Demain je serai à Rodez, si je ne vend pas les quelques matières premières que j'ai mis sur le marché, ce jour, peut-être devrai-je faire une courte étape d'une journée à Rodez pour travailler et remplir un peu ma bourse, et mon estomac de bonne viande. Je répond à votre question sur les choses qui peuvent me mettre hors de moi. A vrai dire, je suis, je pense (j'espère), d'assez bonne constitution et peu de choses déclenche ma colère. Comme tout le monde (je crois), la traîtrise, le mensonge et la lâcheté n'ont pas bonne presse dans ma librairie. La négligence, aussi, mais somme toute, ce sont des lieux communs. Mais je vais pouvoir, bientôt, ajouter une chose : "Que l'on manque de respect à ma belle", certains tâteront de mon épée sur la lice, si ils s'y aventurent.... J'espère avoir un peu éclairer votre lanterne sur mon caractère, très chère Véra. Je vais profiter de cette belle journée pour me promener, faire un tour sur la halle, voir ce qu'il s'y passe. Recevez toute mon affection et ma tendresse, je vous enverrez un autre pigeon bientôt. Passez une belle journée ma Véra. Votre Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 16:50 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 28/02/1461 - 21:49:27 Titre : Coucou! Ma très très chère Véra, Je suis heureux de savoir que vous n'avez fait point de mauvaises rencontres, cela me soulage.... Vous avez trouvé refuge dans cette vieille taverne abandonnée, et malgré les sangliers tout c'est ma foi bien passé. Encore une fois j'en suis soulagé, pourvu qu'il en soit de même ce soir.... Nous aurons des anecdotes à nous conter les longs soirs d'hiver, au chaud dans notre chaumière. Cela me réjouit, de plus, je me pourlèches les babines de vos plats... J'ai passé une longue après-midi sur le marché d'Aurillac, à ferrailler pour vendre mes stères de bois, et j'y suis arrivé. C'est peu d'écus, mais cela m'a permis dacquérir une bouteille de lait, un légume, un sac de maïs et d'avoir un peu de monnaie dans ma bourse. Surtout, cela va me permettre de cheminer, demain, sans passer une journée d'escale à Rodez. Une journée de gagner pour nos retrouvailles. Cela valait la peine de m'échiner avec la boulangère qui lorgnait mes stères... Mes pensées, uniquement tournaient vers vous, m'ont guider aujourd'hui. Vous êtes l'élan de mon quotidien, pour vous, je braverai les océans et même la boulangère ! (rit) Véra, comme il me tarde le jour de vous serrer dans mes bras.... Coucou ! Satané coucou, comme il me presse de lui faire la peau... Vous savoir encore sur la route reste une grande inquiétude pour moi. Je souhaite de tout cur qu'il ne vous arrive rien, je ne me le pardonnerai pas. Je suis la cause de tant de prises de risques ! Ma belle vous êtes plus chère à mes yeux que tout ce qu'y se trouve ici bas. Faîtes très attention à vous, Bien à vous. Votre Rod qui n'a de cesse despérer de vite vous retrouver. Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 01/03/1461 - 16:20:53 Titre : Pas de termite à l'horizon! Ma très très chère, Vous savoir en rase campagne ne me plaît guère, vous voir croiser des amoureux qui se font miroir de nous, beaucoup plus. Je préfère cela et de loin, au croisement de jeune homme beau qui vous courtiserait dans une taverne abandonnée (de plus). Je préfère chasser ces vilaines images de vous avec un prétendant dans un lieu désert.... Nos longues soirées d'hiver seront longues et nous les aimerons pour cela car elles ne seront pas ennuyeuses, nous saurons nous occuper, un frisson parcourt mon échine, ferait-il un peu froid ? Vous allez faire halte, bientôt. Je suis pour moi un peu à l'arrêt à Rodez. Le comté à ses frontières fermées, mais j'ai pu accédé au village. A la lecture des messages municipaux, j'ai préféré demander un LP pour poursuivre la traversé du comté. J'espère que le prévôt va vite me l'accorder, pour ne pas être retarder.... J'espère surtout qu'il ne va pas me cueillir en ville pour m' enfermer, maintenant qu'il connait ma présence.... Je ne sais que faire.... Poursuivre quand même ? Attendre ? Je ne sais pas trop.... De fait cela me fais tourner en rond dans Rodez. Une armée stationne à l'entrée, des soldats patrouillent un peu partout... Cela n'est pas trop pour me plaire. Mais certaines choses, personne ne pourra me les prendre. Mes pensées, Mes images, Mes projets, qui emplissent ma tête à tout instant. Vous m'êtes si chère Véra. J'aimerai sentir votre main dans la mienne, respirer la fragrance de vos cheveux, le parfum de votre peau... COUCOU (toi si je tattrape!) J'ai quitté Aurillac, juste avant la fermetures des portes. J'étais en taverne, à guetter un ramier, j'y ai rencontré des habitant(e)s, point de termites! Une meunière qui s'était, par manque d'attention, fait saouler par des amis coquins et farceurs. De plus, elle se trouve en retraite et avait fait le mur du couvent pour se distraire. Son retour à du être... compliqué ! Nous avons rit de tout cela, c'est une personne qui vous plairez, je crois. elle a aussi beaucoup voyager, jusqu'au haut de lîle d'Angleterre, cela durant dix-huit mois, elle m'a conté un peu son voyage, j'ai aussi voyagé assis sur mon banc. Si nous repassons par là, un jour, nous irons lui rendre visite. Voyez délicieuse Véra, je ne vous cache point mes rencontres, car je sais que du doute peut naître tant de mauvaises graines qui pourraient essayer de détériorer notre jardin. Je ne le veux pas! Certainement pas! Vous me manquez, alors que je n'ai jamais eu l'occasion de passer du temps avec vous... Paradoxe... qui ne sera plus, nous nous rapprochons chaque jour, désormais. Je crois que j'oublie de vous dire maintes paroles, maintes pensées, qui m'habitent toutes ces journées de voyage. Alors, je vous écrirez à nouveau, encore et encore. Je vous embrasse tendrement, Rod Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 01/03/1461 - 21:28:46 Titre : Pegase Mon chers A., Un grand merci pour votre carte, encore une astuce que je n'avais point connaissance.Vous êtes bien érudit.... Tant mieux! cela m'a permis d'avoir une réponse rapide à ma requête auprès du prévôt de Guyenne pour mon passage à Cahors. Point de LP pour moi m'a-t-elle écrit! soit.... Par contre, pas de réponse de celui du Rouergue... J'hésite à partir ce soir sur les chemins.... Et si ils m'attrapaient... Me croyant bandit, félon, ennemi.... J'avoue que le "poutrage" et ses quarante cinq jours d'immobilisation m'angoisse... Imaginez ma belle... NON ! C'est un risque bien grand... je crois que le coucou puisse chanter un jour de plus... "Mais tu n'attend rien de ce qu'il va t'arriver chers ami plumé, le jour où l'on va tattraper, point de miséricorde pour toi ! Ma tendresse va te cuisiner, et tu finiras à ta place ! Au fond de notre estomac, de notre mémoire!" C'est dit! En partant demain, avec peut-être un LP en bonne et dû forme, je ne voyagerai pas seul, en effet j'ai croisé une donzelle qui se rend au bord de la mer, nous pourrions voyager ensemble jusqu'à Cahors. Elle m'inspire confiance et je vais accepté sa requête. IL vaut mieux être deux dans ces contrées quelques peu, peu sûrs. Qu'en pensez-vous ma chère véra? Cela est en toute amitié, ce voyage, point de mauvais graine. Elle connait mes objectifs de voyage... Vous me manquez... Comme si l'on avait retirer la moelle de mes os. Est-ce normal? Non, certainement pas! Mais si pourtant! Vous venez à moi, je viens à vous, rien ne pourra m'arrêter, c'est ainsi. C'est dit! Un Island n'a qu'une parole ! C'est écrit! Mon très chers A., je ferai au plus vite, et je serai là, chevauchant Pégase pour vous rejoindre. A très bientôt, à tout de suite. Je ne sais pas compter jusqu'au nombre des baisers que je vous envoie. Votre, Rod Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 02/03/1461 - 00:40:08 Titre : Ouf! Mon étoile, Je sors juste de taverne où il s'est encore passé des choses auxquelles je ne m'attendais pas du tout. On nage en plein délirium ! Vous auriez été avec moi, vous auriez (sauf si vous ne fusse une noble réincarnation...) été emballé par cette soirée. J'ai eu l'occasion de débuter ma soirée avec une gente dame, fort sympathique, rejoint par un de ces compagnons, sympathique aussi. Nous discutions de "banalités" quand a surgit un homme, un soldat, qui s'est présenté comme Duc, avec un aplomb certain. En fait je ne suis plus sûr qu'il soit de si haute noblesse.... Mais bon, peu importe, dans le feu de l'action, il faisait valoir ses multiples titres et nom à rallonge, imposant... Là dessus est arrivé son ex-femme (ou concubine) s'en ait suivi un règlement de compte en règle du "je t'aime moi non plus" quand est arrivé la petiote, fille illégitime (?) du sieur.... Nous avons assisté somme toute à une rencontre personnelle entre un père et sa fille (et sa mère). Pffff.... J'ai du faire usage de mon mouchoir! C'est dire... La brute désorienté par sa petiote, sa petiote qui découvre son père, la mère qui essaie de gérer la chose.... INCROYABLE!!!! Comme j'aurai aimé que vous soyez là. Vous auriez été d'un grand secours, votre intelligence était requise !.De plus, le sieur offre une bague à son ex-dame, le fait est que je me suis retrouvé avec une soutane en main, fait curé dans l'instant, pour marier les deux oiseaux... Sur l'injonction du sieur, et la réprobation de la dame, le fameux "je t'aime, je te déteste..." Là dessus, allez savoir comment (?!), le duc sait que je n'ai pas de LP, menace de m'enfermer de suite pour trahison, forfaiture... etc.... Je risque la corde... Je lui ai dis que cela ne m'arrangeait pas trop là. J'ai essayé de prendre cela avec désinvolture, pour désamorcer, mais je n'ai du mon salut qu'a la petiote... Au final, tout c'est bien passé, j'ai eu un bon contact avec la dame, et je voyagerai aussi avec elle et la petiote demain soir. Mais bon , je me suis engagé avec Labelle. Donc, rien de plus simple : voyageons tous ensemble ! Mais bien sûr, il y a un "hic", les deux dames se sont pris le bec plus avant dans la journée en taverne.... Bon... Heu... Vous suivez mon récit ma belle? Je vous laisse un instant pour relire. Donc pour allier la chèvre et la chèvre, j'ai envoyé un pigeon à Labelle pour qu'elle se joigne à nous, j'ai essayé d'être le plus persuasif possible (dieu sait que je peux l'être...), car je ne veux pas me froisser avec elle ni avec angel, et encore moins avec sa brute de pseudo-conjoint, je ne suis pas encore assez fort pour cela. Enfin de compte, j'espère que Labelle sera convaincu et que nous voyagerons tous ensemble. C'est pas gagné! Voilà mon cher A., il s'en passe des choses à Rodez ! Je voulais le partager avec vous. Car encore une fois, votre présence était requise par mon coeur et mon âme. Je ... vous le dirais plus tard. Coucou. (toi...) Je souhaite que votre soirée est été aussi agréable, bien qu'au milieu de nulle part.... Je sais ce que c'est. J'ai reçu votre baiser, cela ne me plaît guère que votre pigeon s'y habitue, svp changez-en, il pourrait se changer en prince charmant.... Tout mon être est avec vous. Rod Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 02/03/1461 - 17:07:38 Titre : Coucou ou Très Coucou! Ma tendre et douce, J'arrive à ressentir votre fatigue, votre lassitude, entre vos mots, vos phrases..... Comme cela m'attriste... J'espère que vous ne couvez pas une mauvaise maladie avec vos bronches fragiles.... Et toute cette route, ces lieues enchaînées, jour après jour... Cela est peut-être un peu trop, sans parler de la séparation d' avec vos proches au Mans... Et moi, en plus, qui en rajoute en vous racontant mes soirées, alors que vous vous ennuyez.... Je suis désolé ma douce... Mais je prend le parti de tout vous raconter, parce que vous n'êtes pas là et que je brûle que vous y soyez. Notre "agent double" m'a tout rapporté..... Quel plaisir d'avoir quelques nouvelles supplémentaires, quelques pensées. Sous huitaine, a peu ou prou, nous serons réunis, le coucou va se transformer en Très coucou ! Comme il me tarde... Comme je sens aussi que vous redoutez ce moment, vous me l'avez dit... N'ayez aucune crainte, cela se passera très bien. A n'en pas douter. Une petite ritournelle pour vous donner un moment de distraction et vous évader l'esprit. Je vous en copie les paroles... https://youtu.be/0pSYRLZj8xsMa très chère Véra, je pars donc ce soir avec Labelle et Angel plus sa petiote. J'ai dû être persuasif pour que Labelle accepte de voyager avec Angel, mais bon, comme elle dit : "c'est mieux pour ma sécurité, mais je ne lui adresserai pas la parole !" Donc, vous voyez cela ne vas pas-être de tout repos.... Je ne sais si nous irons jusqu'à Cahors tous ensemble.... Je doute ! Je ne suis même pas sûr que tout le monde soit au départ ce soir. Quoi qu'il arrive, moi je pars, même sans mon LP, qui n'est pas arrivé.... Je vous envoie mes plus tendres baisers, mon chers A. Votre dévoué, votre évidence, Rod | |
| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 16:52 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 03/03/1461 - 15:42:11 Titre : Oui Ma très chère Véra,
La lecture de votre message, montre bien que mon voyage touche à sa fin. Demain je serai arrivé où m'a conduit la raison, et ensuite où veut me conduire mon coeur. Le coucou se fait bien plus discret.... (il sent le vent tourner).
J'ai regardé avec attention votre travail de cartographe, vous avez bien toutes les qualités, même celles auxquelles je n'avais pensé... Très chère, le très haut doit avoir, soit très pitié de ma humble personne, soit poser sa clémence sur moi, pour m'offrir un joyau de tant de valeur, vous. Je pense stationner un jour ou deux à Cahors, afin de mener mes investigations et retrouver Lotta, si elle s'y trouve.
La soirée d'hier, fut bien moins agitée que la veille. Un petit tour en taverne, m'a fait croiser Helena, juge du Rouergue. Nous avons un peu discuté. Le voyage avec les deux "ennemies" et la petiote c'est au final très bien passé, pas d'éclats de voix, pas de griffures... Et tant mieux, donc ce soir nous quittons Villefranche encore ensemble, et je m'en réjouis pour notre sécurité.
Mais je dois vous dire, aussi, que j'ai reçu un pigeon d'un maréchal du Rouergue, me souhaitant bienvenue, mais surtout m'enjoignant de présenter mon LP, et aussi arguant que les lances sont interdites.... J'en ai fais part à Angel, plus aguerrie, qui m'a dit : "J'ai un LP, et il va pas me saouler pour un lance, demain on sera en Guyenne!". J'ai bien ris à la lecture du message. Alors que je répondais au premier pigeon, j'en reçois un second.... et un troisième dans la foulée.... Pffff. Le premier était un message de bienvenue avec les modalités d'arrivée (LP, Commerce...) émanant du Juge du Rouergue... Dame Helena. Le suivant concerné le LP, elle spécifie que si je suis encore là demain, sans LP, le comté engagerait des poursuites. Son message est fort sympathique et elle propose que je fasse appel à elle dans les plus brefs délais si j'ai un problème... Cela me rassure un peu. De toute façon, nous serons repartis avant demain. Donc que d'écrits ce jour.... Mais le plus important est celui-ci, ma douce.
Je suis satisfait, j'ai vendu encore quelques marchandises sur le marché, deux cailloux et un kilo de minerai de fer. Ma bourse est plus lourde. Hier, en creusant j'ai trouvé une épée à Rodez, j'en ai deux ! C'est peut-être un peu trop pour un seul homme, aussi courageux soit-il ?
Ma très chère et douce et tendre, je guette le ciel, pour réchauffer mon être, je me languis de vous que j'ai si peu vu.... et qui pourtant me manque tant.
Je vous embrasse tendrement, je vous étreins lestement, je vous dis des mots.... très coucou (ah... cela faisait longtemps)
Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 04/03/1461 - 19:08:06 Titre : Arrivée à Cahors Ma très très chère Véra,
Et oui je suis arrivé à Cahors ce matin avec la même compagnie que la veille, tout c'est très bien passé, je m'en réjouie. J'ai passé pas mal de temps à mettre en ordre mes affaires, ce matin, envoyer quelques pigeons de remerciements, et je me suis aussi occupé de mon LP pour le Limousin. J'ai contacté le prévôt, elle m'a répondu, gentiment, mais en demandant plus de détails, ville d'entrée, villes traversées, durée ainsi que votre nom, j'ai eu la maladresse de lui dire que je rejoignais mon aimée.... Enfin c'est fait, j'attend maintenant sa réponse. Je passe ma journée à cueillir quelques fruits. Je repartirai demain soir et ne devrait plus m'arrêter jusqu'à Tulle. Je vais commencer à essayer de retrouver une trace de ma cousine, en espérant...
Je pense fort à vous, ma Véra, nos sommes désormais plus près que jamais (depuis fin Janvier) l'un de l'autre. Vivement ! Comment allez-vous ?
Pour faire écho à votre dernier pigeon, oui Véra, je prendrai toutes les initiatives nécessaires pour votre bonheur. Et oui Véra j'espère que vous sombrerez dans mes yeux pour ne plus jamais en ressortir, sauf peut-être pour vous sustentez....
Les jours ségrainent et le jour approche, je ne veux trop y penser et laisser faire ce que nos anges ont prévu, j'ai entièrement confiance en eux, et en nous.
Je ne peux encore vous dire tous les mots qui tentent de s'échapper de ma bouche, mais je les gardent bien au chaud, que pour vous.
Mon très cher A. Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 04/03/1461 - 19:08:06 Titre : Arrivée à Cahors Ma très très chère Véra,
Et oui je suis arrivé à Cahors ce matin avec la même compagnie que la veille, tout c'est très bien passé, je m'en réjouie. J'ai passé pas mal de temps à mettre en ordre mes affaires, ce matin, envoyer quelques pigeons de remerciements, et je me suis aussi occupé de mon LP pour le Limousin. J'ai contacté le prévôt, elle m'a répondu, gentiment, mais en demandant plus de détails, ville d'entrée, villes traversées, durée ainsi que votre nom, j'ai eu la maladresse de lui dire que je rejoignais mon aimée.... Enfin c'est fait, j'attend maintenant sa réponse. Je passe ma journée à cueillir quelques fruits. Je repartirai demain soir et ne devrait plus m'arrêter jusqu'à Tulle. Je vais commencer à essayer de retrouver une trace de ma cousine, en espérant...
Je pense fort à vous, ma Véra, nos sommes désormais plus près que jamais (depuis fin Janvier) l'un de l'autre. Vivement ! Comment allez-vous ?
Pour faire écho à votre dernier pigeon, oui Véra, je prendrai toutes les initiatives nécessaires pour votre bonheur. Et oui Véra j'espère que vous sombrerez dans mes yeux pour ne plus jamais en ressortir, sauf peut-être pour vous sustentez....
Les jours ségrainent et le jour approche, je ne veux trop y penser et laisser faire ce que nos anges ont prévu, j'ai entièrement confiance en eux, et en nous.
Je ne peux encore vous dire tous les mots qui tentent de s'échapper de ma bouche, mais je les gardent bien au chaud, que pour vous.
Mon très cher A. Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 05/03/1461 - 18:00:38 Titre : Vaines recherches.... Ma tendre et douce,
J'ai passé la journée à droite, à gauche à la recherche de ma cousine... J'ai questionné plusieurs habitants, cela sans résultats. Je crains que tout ceci soit vain... Je le savais, mais toujours un espoir... Un vous dit, "ah oui.... peut-être..." pour la minute d'après "ah non... non, je fais erreur....". Enfin, le fait est que si elle est encore de ce monde, ce n'est pas à Cahors. Et comme je ne saurai où chercher, je peux considérer qu'elle est perdue, comme elle a été durant ces années.... Malgré l'échec prévisible, je sens ma conscience plus légère. J'aimerai être près de vous Véra, sentir votre présence, elle me réconforterai de cette vaine et longue journée.... Mais coucou (très).
Je n'ai pas visité les tavernes en Cahors, peut-être ce soir avant de partir. Je n'ai donc point grand chose à vous conter ma très chère. Si ce n'est ce prévôt qui fait du zèle, me demandant si j'ai eu l'autorisation du Maire pour mettre en vente mes trois stères de bois. Alors que c'est ce même maire qui les a acquit... Pfff... J'avoue que ce protectionnisme des marchés me fatigue, on ne peux rien faire sans autorisation, vous devez être "hors la loi" si vous voulez vendre trois babioles dans la journée pour repartir le jour même. C'est inutile et cela tue le commerce. Ne pas autoriser la spéculation peut se comprendre, mais interdire à untel d'acheter ceci parce qu'il est pas cela... Bon enfin, c'est visiblement ainsi un peu partout. Je me demande, si les marchands ambulants existent réellement... Je n'en ai pas croisé durant mon voyage. Nous aurons l'occasion d'en discuter.
Voyez Véra, je vous parle déjà comme si vous étiez près de moi.... Je crois que j'y suis déjà dans mon esprit. Coucou.
Je me languis de la chaleur de votre corps et de la douceur de votre peau contre moi....
Toute mon affection, vous est acquise mon très cher A., et plus encore, vous le savez déjà.... Rod
Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 05/03/1461 - 22:17:50 Titre : Sur le départ... Mont très cher A., Je viens de passer quelques minutes en taverne, le temps de dire au revoir à Labellesurvie une des mes compagnes de voyage, très sympathique, et de clarifier ma situation avec l'apprenti prévôt.... je pars donc de Cahors en toute sérénité. Je vole donc vers vous désormais, que vous. Il faut quand même que je vous dise que sur un parchemin éffacé dans la salle des jeux de mots, j'ai cru lire le nom de Lotta.... Peut-être n'est-ce qu'une vision de mon esprit, mais cela est derrière moi désormais. Mon nouvel objectif, qui fustige tous les autres s'appelle Véra. C'est le point lumineux dans la nuit. L'unique voix qui guide mes pas. A nous Véra ! Je pense aux jours prochains... Comment allons-nous réagir? Quels seront nos premiers mots (je connais déjà les miens)... Aucunes peurs, seulement ce sentiment de devoir accomplir un acte qui forgera mon avenir. Ne point manquer ce rendez-vous qui sera celui qui déterminera mon futur, et j'espère aussi le votre. Je parais en douter par ces mots, sachez que je n'en doute pas, effet de style.... Ma très très chère Véra, dès ce soir et jusqu'à la fin des temps nos chemins vont se lier, s'entremêler, se tordre, s'aligner pour mieux fondre en un. Un, unique et absolu comme l'unique lien de la terre aux cieux. Je suis prêt à faire tout le nécessaire pour accomplir nos vies. Un Island ne faillit jamais, faillir est mourir.... je vivrai tant que vous serez avec moi. Soyez-en sûr, mon sang est ainsi, ainsi ce sera. Mon tendre A., je suis libéré de toutes contraintes, comme vous (j'espère), vous êtes désormais l'unique attrait de mes jours, ici bas. Ces mots sont forts, il doivent être entendu comme tels. Si vous deviez reculer, reculez maintenant, vos ne pourrez plus après. Je suis trop irrésistible (**rit**). Ma très chère, je vous envoie toute la force qui m'habite et toute celle que je n'ai pas encore. Rod
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| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 16:54 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 06/03/1461 - 12:08:54 Titre : Ecrire la même histoire....Ma très chère et tendre, Votre pigeon me trouve en balade à Sarlat, moi aussi, je me rapproche de la fin de ce premier et long voyage, de ce but, qui va éclairer ma vie d'un jour nouveau, plein de lumière et de chaleur... Comme j'aimerai vous voir ainsi, trempée tel le chat de l'abreuvoir. J'aimerai vous aidez à coiffer vos mèches blondes... Vous frottez le dos pour le réchauffer.... Coucou (tient ça faisait longtemps... tu te caches satané oiseau....) La balade est propice à la réflexion, et celle-ci m'amène inexorablement à vous, à nous. J'essaie d'entrevoir les jours suivants notre rencontre.... Nous en parlerons, discuterons, prendront ensemble la même plume pour écrire la même histoire.... Quel bonheur, quel plaisir, l'émotion m'envahit alors que j'écris. Concernant ma cousine, si elle fut bien à Cahors, elle n'y est plus. J'ai fouillé la ville de fond en comble, cheminé le long du Lot, questionné les habitants.... De la savoir encore de ce monde, suffit à me rassurer. Peut-être verra-t-elle les traces laissées là bas et viendra-t-elle à moi. J'ai fais mon possible, désormais c'est devant que je regarde. Et ce futur emplie désormais mon esprit. Je vous avez parlé et raconté les soirées passées avec la troupe et la comtesse à Montluçon. Comme je suis en fin de quête propice à regarder ce qui a été fait, avant de commencer une nouvelle vie, j'ai envoyé un pigeon à comtesse Chimera, bien humble, court, concis, en souvenir de cette rencontre agréable et amicale. Elle m'a répondu, fort gentiment, pleine de sagesse. Elle m'a invité à entrevoir ses terres et sa demeure http://duchecholet.forumgratuit.org/forum . C'est fort aimable de sa part, je vous ferez lire son courrier, quand nous serons ensemble. C'est en pensant à notre avenir, que j'ai fais cela, je n'en attend rien, mais il peut-être d'un bon secours d'avoir quelques contacts influents. C'est-on jamais.... Je me questionne, va-t-il falloir que je sois aussi maçon pour nous construire un lieu qui sera notre écrin ?... Voilà ma douce, pour ce qui est ce jour. Je ne pense qu'à vous, je ne suis qu'avec vous, je suis aussi tout à vous. Votre Rod. Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 06/03/1461 - 23:01:33 Titre : Le coucou ne chantera plus qu'une fois Mon aimée, Comme votre message m'a plu, imaginez votre chevelure m'émeut, savoir que je pourrai bientôt la toucher encore plus. Votre narration a pour moi beaucoup dintérêt comme tout ce qui touche à vous. Je ne sais point tresser, mais j'apprendrai ! Et pour le grain de sable il devrait être rocher, pas moins pour gripper la machine, notre belle mécanique. Quand à mes talents de maçon, il n'auront de sens qu'avec vous, votre goût sera mon guide, ce que ma reine de coeur voudra.... Deux jours... dans deux jours ! Hé oui tout arrive à qui sait attendre, c'est notre cas. "Encore un pas, plus qu'un pas. Celui qui donne la valeur à tous les autres. Mais ce pas, rien que ce pas est le plus difficile, car il libère du carcan. Ce carcan haït que l'on porte depuis si longtemps. Allez mon coeur, un pas, plus qu'un pas..." D'un auteur très connu, moi (**rit**) Ma tendre et douce..... Je ne saurai écrire plus ce soir, car je pars vers vous, je guette l'ouverture des portes et je viens. Je vous embrasse avec mon coeur. Rod Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 07/03/1461 - 12:04:48 Titre : Derniers pas. Mon très chers A., Aujourd'hui est un grand jour, demain sera plus grand encore ! Le cheminement c'est fort bien passer, plus qu'un jour... Je crois vous savoir en sécurité à Tulle, où vous allez pouvoir vous reposer, profiter de ces derniers moments de solitude. Car dès demain.... Je me trouve à mi-chemin de nous, je n'ai point croisé de méchants, quelques voyageurs de ci-de là, et il se trouve aussi une veuve éplorée un peu à l'écart du chemin qui pleure son mari mort ici... Agenouillée sur sa tombe, le tableau n'est point agréable à voir. Cela rappelle que tout peut arriver... Je n'arrive pas à croire que j'ai pu voyager si longtemps sans souffrir d'attaque de détrousseur de grands chemins... surement nos anges qui veillent sur nous.... Tulle n'est point une trop grande ville, nous allons bien nous retrouver... Comme cela me tarde, j'aimerai pouvoir souffler sur le soleil pour accélérer sa course et qu'il se couche plus tôt.... Le coucou va donner son dernier souffle, je vais loccire et le plumer ! Je garderai un plume, pour que toujours je me souvienne qu'un jour cet oiseau à rythmer ma vie, nos vies. Mais c'est fini ! Ma tendre et douce Véra, aujourd'hui est un bon jour. Je vous embrasse, ou plutôt non, coucou !!! Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 07/03/1461 - 19:29:27 Titre : Re: demain sera le premier jour ... Ma très chère Véra, Comme votre pigeon réchauffe mon être. Comme j'aime me sentir ainsi, près de vous. Comme j'apprécie que vous preniez en main mon bien-être, en préparant mon arrivée. Il me plaît de savoir que vous prenez soin de vous en pensant à moi..... Encore une courte nuit de cheminement, quelques petites heures de sommeil, un bon bain, et je serai tout à vous, mon aimée. Je pense pouvoir descendre en salle vers les 10 heures, mon temps sera un peu compté, car je devrai mettre un peu d'ordre dans mes affaires après ce premier long voyage. J'aurai plus de temps un peu plus tard dans la journée, quoi qu'il en soit nous ne nous quitterons plus, nous avons tant de choses à partager, tant de projets à échafauder, et encore tant et tant.... Je ne puis vous écrire plus longuement, la nuit est tombée... Il me faut avancer vers vous. Plus tôt je pars, plus tôt j'arrive. Nous sommes tout près mon A., je crois que j'entend par moment le battement de votre coeur.... Votre Rod Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 08/03/1461 - 15:40:32 Titre : vous êtes miraculeuse.... Ma tendre et douce, Ma tête touchait le bout de mes chausses, le poids d'une ombre noire insoutenable appuyait mes épaules et ma tête à me faire tomber à terre. Je crois bien que je viens d'entrevoir ce que la pauvre veuve endure... De manquer à mes engagements, de peut-être vous perdre, de n'en devoir qu'à moi-même, être mon propre bourreau, vous ne pouvez imaginer quelles affreuses heures je viens de passer. Et.... Votre oiseau s'est posé sur mon épaule, m'a toqué de la patte.... Il m'a livré votre missive, que mes yeux avait du mal à lire. Sûr que je n'aurai que ce que je méritais, une insoutenable remise en question de "nous", une gronderie de mon manque de parole.... J'imaginais la fin des temps, le feu de l'enfer.... Mais dès les premiers mots, les premières phrases, mon coeur s'est arrêté de pleurer, mon corps endolori allait mieux, mes yeux voyaient mieux.... Vous êtes miraculeuse Véra, quelques mots de vous, et je sens à nouveau la vie m'envahir, l'espoir renaît sur les cendres de son pendant.... Vous avez écris un mot, je suis d'accord avec vous, cela s'appelle ainsi, même si je ne l'ai jamais connu avant, c'est cela. Je suis maintenant rasséréner, je me rend compte que je me suis laisser submergé par le doute et le malheur. Cette pauvre femme m'a montré le chemin, sans qu'elle le veuille bien sûr, le rire et contagieux dit-on, le bâillement aussi, à croire que le malheur d'autrui, touché de trop près, est aussi contagieux. Et vous m'avez guérri à distance, qu'en sera-t-il quand nous pourrons nous voir, nous toucher, nous porter toute l'affection que nous éprouvons ? Il est possible que jamais plus nous ne souffrirons des affres du malheur... Prions le très Haut pour ça. Gageons qu'il nous épargnera, ses anges nous protègent déjà. Ma très tendre Véra, je vais dormir cette après-midi, apaisé mon dos, je repars vers vous dès ce soir. Je me languis de vous. Votre "miraculé" éternel, Rod | |
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| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:24 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 09/03/1461 - 15:30:52 Titre : Mon trésor Mon trésor, Je ne saurai dire tout ce que notre rencontre évoque pour moi, mais vous le savez déjà. J'ai opté pour la cueillette, ce jour, ramasser de beaux fruits est un plaisir. Je compte bien profiter de ce temps clément pour en ramasser les plus possible, alors, j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop si je ne suis pas en taverne ce soir, de bonne heure. Mais sachez que je le regrette sûrement autant que vous, mais il faut bien vaquer aussi à nos occupations constructives. Mon amour, je vous aime, Votre Rod
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| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:24 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 10/03/1461 - 17:34:16 Titre : Un pigeon de plus Mon adorée, Ce pigeon car, parfois, on oublie de parler de tout, et ça me manquais de vous écrire. J'ai contacté Tani (Taniet) que j'ai rencontré à Aurillac, elle est tribun là bas. Fort gentille et enjouée, je lui ai fais part que nous passerions certainement, prochainement, à Aurillac. Elle en est très heureuse et impatiente de faire votre connaissance. Nous avons donc, une étape sympathique en vue. Nous la préviendrons un peu avant d'y être, qu'elle se libère pour passer du temps avec nous. Gentille Tani (ce n'est pas péjoratif, je précise). Elle m'a accordé sa confiance, ma réputation augmente à.... 16 ! Ouahhh la renommée!!!! Je ris de ma bêtise.... Voilà ma très très chère aimée. J'ai eu aussi quelques nouvelles de Labelle, je voulais savoir où elle se trouvait au cas où... Elle a quitté Cahors et devrait voir la mer dans une semaine. Elle aura accompli, elle aussi, son but. Tout va bien. Mon amour, nous nous verrons plus tard, je vous aime. Rod
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| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:25 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 10/03/1461 - 20:25:47 Titre : Vraiment.... Mon très cher amour, Vraiment il n'est plus possible de se transférer dans une ville en peuplement ? Pourtant j'ai cru lire ceci il y a peu... Dommage... Il reste toujours la possibilité de vendre le champ au Mans, ou... de repartir de zéro. Comme moi qui n'est rien, rien que ce que j'ai avec moi... et vous. surtout vous. Il me plait aussi de partir sur les chemins en votre compagnie, nous faire des amis, construire le futur... Mais, merci le très haut, il y a déjà le quotidien, avec vous mon coeur. D'ailleurs je viens à vous. Avec tout l'amour, la chaleur et la lumière. Rod
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| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:26 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 11/03/1461 - 11:26:44 Titre : De bon matin. Mon très cher Amour, Je glisse ce petit mot près de vous, pour que vous le lisiez à votre réveil. Le jour est à peine levé, je vous sens contre moi, quel bon matin.... J'oublie tous ces matins passés dans le froid entre deux rochers.... Je me sens en pleine forme et je vais profiter de cette belle journée qui s'annonce pour visiter les alentours de Tulle. Je ne vous réveille pas pour m'accompagner, ce soir nous partons, il vous faut dormir, mon amour. Je vais aussi, creuser pour trouver un trésor... Je sais cela vous fais rire, mais sait-on jamais, ma pioche m'a déjà donner quelques écus, deux belles épées, sans parler des stères de bois et minerais... La chance sourit.... Je ne rentrerai de mon exploration que fort tard, ce soir, j'ai crée un groupe pour notre départ. Ventadour donc... en espérant n'avoir point de problème sur ce premier voyage ensemble. J'espère que vous allez profiter aussi de cette belle journée à Tulle, mon amour. Je pose un baiser sur vous, ma belle endormie. Je vous aime. Rod
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| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:26 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 11/03/1461 - 22:57:23 Titre : J'ai mal partout ! Mon amour, Je suis tombé en cascade... J'ai mal partout ! *Fais mine de pleurer*. Trop dangereux ! Si je ne peux regagner la taverne dans les minutes qui suivent, je nous emmène bientôt à Ventadour, mon coeur. Quel dommage de ne passer plus de temps avec vous ce soir.... Demain ! Je vous aime. Rod
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| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:27 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 12/03/1461 - 09:07:52 Titre : Ventadour Ma trendre et douce, Nous sommes arrivés sans encombres, et c'est au mieux. Que faisons-nous? Souhaitez-vous rester ici une journée ou repartir dès ce soir ? C'est comme il vous plaira mon amour, si nous restons, je me tente à la pêche, autrement partons pour Murat. C'est comme il vous plaira. Vous avez du recevoir le même message que moi de l'édile du village. Je lui répondrai plus tard. Faîtes moi savoir ce que vous préférez. Je vous aime mon coeur. Rod
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| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:28 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 13/03/1461 - 11:39:18 Titre : Je suis malade..... Mon amour, Je me suis réveillé après vous. Mes boyaux m'irradient, je suis tombé malade..... Quand est-il de vous, mon coeur? Comme j'espère ne pas vous avoir contaminer... Il va falloir être prudent si cela n'est pas le cas... Peur-être que cela ne durera pas. Ma forme est bonne, mais ma santé moins. Le panneau de la mairie conseille de ne pas visiter les tavernes, il y en a une réservé au malade "la rose noire". Mais il n'est pas conseillé que vous m'y rejoignez, mon coeur. J'espère que tout cela ne durera pas bien longtemps. Vous avez été malade, dîtes-m'en plus, que je sache quoi faire... Je vous aime, mon amour. Rod
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| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:28 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 14/03/1461 - 18:54:44 Titre : Re: la roulotte Mon amour, Comme je suis heureux de votre pigeon. Donc, cela y est, nous avons notre chez-nous ! Je m'en réjouie et dès que je le peux, je viendrai l'admirer... Tout arrive mon coeur.... Il suffit d'être un peu patient. J'ai, ce jour, tenté ma chance pour la saint patrick, une seule fois pour voir ce qu'il en était, le croirez-vous j'ai gagné 200 écus à ne rien faire.... Comme cela tombe bien ! Alors, je sais que ce la ne va pas forcément vous plaire, mais je tiens à vous en donner, afin que vous puissiez faire des provisions et vous achetez un poisson. Cela peut se faire par cailloux, en avez-vous? Si non, je vous en vend deux à par exemple 1 écus chaque et vous me les revendez 30 écus pièce... Répondez vite à mon pigeon mon amour. Je vous aime Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:29 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 14/03/1461 - 19:53:55 Titre : Re: quelle chance Mon coeur, Vous savez aussi que je ne suis point matérialiste. Comme cela me ferais plaisir de savoir que vous allez pouvoir manger un beau poisson, et que je puisse vous l'offrir.... Vous m'avez dit que vous adoriez ce met (fort exquis)... Acceptez mon amour, je ne suis point encore prêt d'acheter un champ... Alors que le poisson n'attend pas, demain nous ne serons plus si près d'un lac.... Allez mon coeur, S'il vous plaît. Votre Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:29 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 14/03/1461 - 21:49:29 Titre : Message à Marylyne Mon amour, J'ai posté en halles et j'ai aussi envoyé un pigeon au Maire de la ville pour justifier ma défection pour la battue. Je vous joint le courrier car je vous y inclus un peu, et si vous les rencontrez avant de partir que vous en soyez au courant. Toute ma tendresse ma Véra. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Bien le bonjour Marylyne édile de Ventadour, Je me permets cette missive, car à mon très grand regret je ne pourrai tenir ma promesse de venir chasser "la chose", et cela me coûte plus que vous ne pouvez l'imaginer... En effet j'ai contracté une maladie fort désagréable dès mon deuxième jours dans votre cité... Et cet évènement, m'empêche de remplir ma promesse. J'en suis fort déconfit. J'en suis même honteux, à vrai dire.... Ce qui me rassure, c'est que cette maladie n'est visiblement pas ou peu contagieuse, ma Véra ne l'a point contracté. Donc j'ai l'espoir qu'il en est ainsi pour vous. Je ne sais comment réparer ma défection, je ne peux faire qu'un don à la ville qui contribuera, peut-être, au recrutement de quelques gaillards pour vous aider à éliminer ce fléau à vos portes. C'est peu, très peu, mais je ne puis point faire plus. Sachez que nous avons fort apprécié notre séjour ici, surtout le premier, où nous avons pu profiter de l'accueil de vos habitants. Quel dommage que cette maladie nous ait éloigné de vos concitoyens. Las, nous avons décidé de quitter Ventadour ce soir. Mais, nous reviendrons. La beauté de votre cité et de son lac, nous a fort plu. Encore toutes mes excuses pour ma défection, Véra se joint à moi pour vous saluer et vous dire à bientôt. Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Sam 16 Mar - 17:30 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 16/03/1461 - 18:21:02 Titre : Sute à ma lettre à Marylyne Mon amour, Je vous envoie ce pigeon pour vous faire connaître la gentille réponse de ma missive à Marylyne l"édile de Ventadour suite à notre départ. Nous n'aurons ainsi point laisser un mauvais souvenir en cette vile. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Expéditeur : Maylyne Date d'envoi : 16/03/1461 - 16:24:56 Titre : Re: mes excuses pour ma défection Messire Rod,
Je m'excuse pour le temps de réponse à votre missive et à votre don mais ici on s'apprête à livrer bataille peut être ce soir contre des brigands qui sont arrivés depuis quelques jours et particulièrement en masse ce matin.
Je tenais à vous dire mon profond émoi quand à cette missive et à ce geste envers notre ville.
Ce sont des faits rares qui font chaud au coeur !
La plupart des gens passent dans une ville sans forcément s'intéresser à leurs habitants et à leurs soucis, vous vous avez pris le temps d'écouter, de discuter et vous étiez même prêts à mettre votre vie en danger pour participer à la traque de la bête.
Je me suis permise d'afficher votre missive à la Mairie, dans la partie privée, pour que les gens du Conseil Miunicipal puissent aussi la lire.
Je vous souhaite bon vent et j'espère qu'Aristote veillera sur vous, vous le méritez tous deux !!
Mes amitiés à Véra.
Maylyne --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- J'en suis fort aise. Nous nous voyons tout à l'heure et pourrons en discuter, mon amour. Je vous embrasse de tout coeur, Votre Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Lun 18 Mar - 12:30 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 18/03/1461 - 12:37:47 Titre : Nous sommes bien arrivés Mon amour, Nous sommes bien arrivés à Aurillac, je m'en réjouie. Ce matin, j'ai vu Tani en taverne avec plusieurs autres habitants. Elle est vraiment heureuse de notre visite, au réveil un petit message m'attendait, de sa part, pour nous souhaiter la bienvenue.
Je suis parti à la cueillette de bons fruits. J'ai déjà vendu le bois que j'avais mis en vente (5 stères). J'espère que vous irez à la rencontre de Tani, même si je ne suis point là. Vous verrez c'est un "personnage". Comme il me tarde de vous retrouver. Je t'aime mon amour. Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Lun 25 Mar - 13:51 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 19/03/1461 - 13:35:50 Titre : Mon trésor Mon amour, Quel plaisir sans cesse renouvelé de recevoir un pigeon de votre part, même quand nous sommes si proche. Je suis reparti à la cueillette, j�emmagasine quelques fruits pour les revendre lors de notre future étape. J'ai vendu 6 stères sur les dix que j'avais, cela me verse un salaire et me permets de cueillir. La soirée d'hier était chahutée et fantasque... Fort marrante entre sonia et le fameux yogin cela fut épique! Mais ces deux l àne sont que de passage, je crois. Yogin est une réincarnation et d'après ce que m'a dit taniet, il va revenir où il était dans sa vie antérieur... En plus si elle l'a rabroué.... Quand à sonia et son futur mari ils repartent demain, je crois, à polignac. Voilà mes nouvelles.... Je me languis de vous. Je t'aime. Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Lun 25 Mar - 13:52 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 23/03/1461 - 01:14:57 Titre : profil bas... Mon amour, Je vous ai blessé, vous vous êtes sentie négligé... Jamais au grand jamais, je n'en ai eu la volonté. Vous êtes la seule étoile de mon ciel et c'est ainsi, quoi qu'il arrive... Je vous ai abandonné en taverne seule... je mérite tous les châtiments... Je ne vous l�excuserez pas moi même.... Battez-moi, rouez-moi, emprisonnez-moi, j'accepterai tous vos sévices, si vous me pardonnez... Sinon... Priez pour le salut de ma pauvre âme, elle n'y survivra pas. Surtout ne vous méprenez pas sur moi, dans un accès de colère, vous vous tromperiez et nous pâtirons tous les deux. Je vous aime Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Lun 25 Mar - 13:53 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 24/03/1461 - 22:47:50 Titre : Mon coeur Mon amour, J'ai passé quelques temps en taverne avec merw, anthe, mori... Donc.. j'ai une hache! Néanmoins, faute de pouvoir m'installer, ce soir, sans autorisation comtale, il est trop risqué, pour moi de partir sur les chemins, avec mes quelques biens, les brigands seraient bien trop heureux! Donc, si il n'est pas trop tard, prenez un emploi, ou allez pêcher. J'ai fais un lettre de demande d'installation à Merw, à sa demande, qu'elle va appuyer auprès de la comtesse. Donc demain, je quitte Le mans de façon officielle, pour devenir Millavois... Ah les affaires! j'ai mis dans mon coffre le courrier de demande... Il s'est passé une petite chose, rien de grave, en taverne qui m'a obligé à marquer ma personne. Je sais déjà que vous bouillez de savoir.... On verra... (lol) Néanmoins, je pense qu'avec merw, l'entente est bonne, elle m'a proposé spontanément toute son aide... Voilà mon amour, je me languis de toi.... Reviens-moi vite! Fainéante à dormir dans la roulotte! pfffff je t'aime. Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Mer 3 Avr - 13:00 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 27/03/1461 - 18:59:55 Titre : Courrier à la mairesse Mon amour, Comme je ne sais si nous nous verrons ce soir. Je t'envoie ce petit message pour te témoigner tout mon amour. La journée fut longue... Je n'ai point encore reçu de courrier de la comtesse... cela est navrant. J'aurai tant aimé partir ce soir en ta compagnie. Mais bon rien n'est encore perdu, s'il se trouve je l'aurai plus tard. Si cela est le cas, j'emmène notre groupe à Lodève. Sinon, nous prendrons un travail. Une journée de plus. Comme il me tarde de te retrouver, mon coeur, mon âme se languit de ta présence. Tu trouveras dans mon coffre une lettre réponse que j'ai envoyé à Merwane, pour faire suite à son courrier de la mairie. Je me suis permis de t'associer à ma démarche, mais nous en avions parlé, j'espère ne pas te contrarié de cette liberté que j'ai prise. Il me faut vaquer à mes occupations. Mille baisers sur mon amour. Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Mer 3 Avr - 13:01 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 28/03/1461 - 20:41:20 Titre : J'aime Mon amour, J'aime recevoir un pigeon de toi J'aime te sentir malgré tout près de moi J'aime que tu écrives ce que mon coeur dit J'aime le jour suivant, car tu es là... Je t'aime. Rod
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| | | Véra Admin
Messages : 340 Date d'inscription : 14/03/2013
| Sujet: Re: Les lettres de Rod Mer 3 Avr - 13:02 | |
| Expéditeur : Rodisland Date d'envoi : 28/03/1461 - 21:26:19 Titre : les journées Mon très cher A.mour, Comme tu me manques. Ces deux dernières journées trop longues sans toi.... Je me languis... Je n'ai fais que travailler, pêcher de gros poissons et discuter avec quelques personnes croisées en taverne les rares fois où j'y suis allé. Comme je ne peux partager avec toi de vive voix, encore ce soir, mais que je tiens à braver cet obstacle, je te relate quelques informations apprises. Même si elles non point de réelles valeur pour nous, certaines en ont pour d'autres, même si cela tient un peu du "commérage", je le sais, tu dois le savoir. J'ai sympathisé avec Merwane, nous nous estimons réciproquement et naturellement nous avons plaisir à discuter. Comme tu le sais, elle était (est) avec Moriben, celui qui la mettait dans un tel état quand nous sommes arrivés. Entre-temps la comtesse s'est séparée de Anthelme, qui en souffre.... Merwane fait l'oreille pour lui, ils se connaissent depuis quand même un moment, et bien sûr bam! Merwane a une illumination "elle vient de découvrir l'amour le vrai!". Il se trouve que je l'ai vu en tête à tête en taverne, me sachant de confiance, elle s'est livrée à moi de ce nouvel amour qui, il faut le dire, la déstabilise un peu... Et il est plus facile de se confier parfois à de nouveaux amis, plus qu'au anciens, surement la peur d'être juger... Bien sûr, tout ceci doit rester entre nous, mon coeur... Il va s'en dire que tout ceci était en mode "chuchotage" en taverne, bien évidement une ou deux personnes sont entrées, ont vu, sont reparties. Donc si cela venait à ton oreille "j'ai vu Rod chuchoter avec Merw en taverne, ils avaient des choses à se dire....". Tu sais de quoi il en retourne. Merwane souffre un peu, du fait que Anthelme soit parti à Bergerac. Aujourd'hui, elle m'a dit qu'ils s'écrivaient tous les jours.... Cela semble de bonne augure... Leur amour n'est pas déclaré entre eux, nous en avons la primeur... Concernant la comtesse, comme je te l'ai dis Tani à passer plusieurs jours en sa compagnie avec son frère(?) et deux autres damoiselles d'Aurillac à Espalion. Il faut savoir qu'au même moment la comtesse annonçait à Anthelme la fin de leur couple et qu'elle se mettait avec le frère de Tani (ou pseudo), ils sont en ville depuis aujourd'hui. Sans vouloir poser de jugement trop attife, il me semble que cette comtesse à "les dents longues" et qu'il est mieux pour elle, d'être au bras d'un noble que d'un charpentier de Millau... Enfin, nous le savons, la terre est peuplée de personnes de toutes sortes. Je pense qu'Anthelme, si il se lie avec Merw, y gagnera au change. Voilà, je tenais à partager ces quelques informations, car elles peuvent éclairer certaines situations, et surtout aider à la compréhension de l'endroit où nous nous trouvons. Pour ma part, je n'ai pas passé beaucoup de temps avec les habitants, certains m'ont paru sympathiques, tout cela me semble assez actif.
Comme il me tarde mon amour de pouvoir parler avec toi, mes oreilles comme mes yeux pleurent de ton absence. Je raisonne mon coeur pour qu'il ne se laisse pas plonger dans la mélancolie... Tu me manques. Retrouvons-nous vite ma chérie. Je t'aime. Rod
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